Tabac, alcool, sel : 37 millions de décès prématurés pourraient être évités

Maladies cardiovasculaires et respiratoires, cancers du poumon et de l’estomac, ou encore diabète.. Une étude réalisée par des chercheurs de l’Imperial College de Londres et publiée dans la revue médicale The Lancet montre qu’au moins 37 millions de décès prématurés pourraient être évités d’ici 2025 dans le monde si la population réduisait notamment sa consommation de tabac, d’alcool ou encore de sel.
Les chercheurs ont identifié six facteurs de risques pour la santé dont l’arrêt ou la baisse permettrait de retarder ou d’empêcher ce nombre de décès.
Ainsi, en réduisant de 30 à 50% la consommation de tabac, de 10% celle d’alcool, et de 30% la quantité de sel dans l’alimentation, plus de 16 millions des décès des 30 à 70 ans seraient évités parmi la population mondiale, de même que 21 millions de morts prématurées parmi les plus de 70 ans.
Selon les scientifiques, deux éléments ont un impact majeur sur l’espérance de vie : le tabac et l’hypertension artérielle. L’hypertension est en effet un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires. Les médicaments, la pratique régulière d’exercices physiques et la réduction de la consommation de sel permettent aujourd’hui de lutter efficacement contre l’hypertension.
Le Pr Majid Ezzati, principal auteur de l’étude, estime que ce sont les populations à faibles revenus et à revenus moyens qui bénéficieraient le plus de tels efforts. 31 millions de morts prématurées seraient ainsi évitées ou retardées.