Maladies rares : l'Union Européenne débloque 144 millions d'euros pour la recherche

Maladies rares : l'Union Européenne débloque 144 millions d'euros pour la rechercheLa Commission européenne a annoncé, à l’occasion de la journée des maladies rares 2013, le déblocage d’une enveloppe de 144 millions d’euros visant à financer 26 projets de recherche sur les maladies rares. Ces projets contribueront à améliorer la qualité de vie des quelque 30 millions d’Européens qui souffrent d’une maladie rare.
Les projets sélectionnés rassembleront plus de 300 participants de 29 pays d’Europe et d’ailleurs, issus notamment d’équipes d’institutions universitaires prestigieuses, de PME et d’associations de malades. Le but est de mutualiser les ressources et de collaborer au-delà des frontières afin de mieux comprendre les maladies rares et de trouver des traitements.
Ces 26 nouveaux projets portent sur un large éventail de maladies rares, notamment cardiovasculaires, métaboliques et immunologiques. Ils ont pour objectif le développement de substances qui pourraient permettre d’améliorer les thérapies ou d’en mettre au point de nouvelles; une meilleure compréhension de l’origine et des mécanismes des maladies rares; un meilleur dépistage des maladies rares;  l’amélioration de la prise en charge des maladies rares en milieu hospitalier et dans les structures de soin.
Les défis auxquels s’attaqueront les équipes de recherche sont variés, tels que par exemple: un nouveau système de soutien hépatique «bioartificiel» pour traiter l’insuffisance hépatique aiguë; des systèmes puissants de traitement des données pour développer de nouveaux outils de diagnostic, des biomarqueurs et des stratégies de criblage des agents thérapeutiques contre les maladies rénales rares; et le développement clinique d’un médicament pour traiter l’alcaptonurie, une maladie génétique entraînant une forme grave et handicapante d’arthropathie d’apparition précoce ainsi que des troubles cardiaques, contre laquelle il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement efficace.
Source : Commission Européenne