Grossesse : "jamais d'AINS à partir du début du 6ème mois", rappelle l'ANSM

Ibuprofène, kétoprofène, diclofénac… L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient de rappeler dans un point d’information que tous  les  anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS),  y compris  l’aspirine ( acide acétylsalicylique ), sont contre-indiqués à partir du début du 6ème mois de grossesse, quelle que soit la durée du traitement et la voie d’administration (voie orale, injectable, cutanée…).
En effet, l’agence indique que des données préliminaires issues d’une étude montrent qu’un nombre important de femmes enceintes sont encore exposées à des AINS prescrits à partir du début du 6ème mois de grossesse, malgré les contre-indications mentionnées dans les autorisations de mise sur le marché (AMM).
Ces médicaments utilisés dans un grand nombre d’affections, notamment pour soulager ou traiter les douleurs, la fièvre et

Médicaments Pixabay CC0 Public Domain
Pixabay CC0 Public Domain

l’inflammation (articulaires) “peuvent en effet être toxiques pour le fœtus, même après une seule prise, avec un risque d’atteintes rénale et cardio-pulmonaire pouvant entraîner une mort fœtale in utero ou néonatale”, rappelle l’ANSM.
Cette contre-indication s’applique à tous les AINS, y compris l’aspirine , qu’ils soient sur prescription médicale ou en vente libre, quelle que soit la durée de traitement et la voie d’administration : notamment orale, injectable, et cutanée. Cas particulier : le célécoxib (Celebrex) et l’étoricoxib Arcoxia) sont contre-indiqués pendant toute la grossesse.
 
L’ANSM précise que des “alternatives médicamenteuses et non médicamenteuses existent, quelque soit le terme de la grossesse” et appelle à la “vigilance de chacun  est indispensable pour éviter toute exposition d’une femme enceinte à  des AINS pendant cette période à risque (que ce soit dans le cadre d’une prescription ou en automédication)”.
Plus d’informations sur le site de l’ANSM