Urgence médicale : près d’un Français sur deux n’a pas le réflexe SAMU-15

Selon les résultats d’une étude menée par l’IFOP pour la MAAF, près de la moitié des Français  ne fait pas appel au SAMU-15 en cas d’urgence médicale (44%).
Ce sont donc près de la moitié des Français qui se tournent vers d’autres solutions et services de soins pour la prise en charge de leur situation d’urgence : 19% appellent leur médecin traitant, 13% prennent un taxi ou conduisent la personne à l’hôpital le plus proche, 7% appellent une association de permanence de soins et 4% appellent un autre numéro d’urgence.
L’étude révèle de grandes différences de comportement des Français pour eux-mêmes ou leurs proches en cas d’urgence médicale. Leur capacité à évaluer le degré de l’urgence peut varier considérablement en fonction des situations.
Ainsi, plus des trois quarts des Français appellent en priorité le SAMU-15 en cas de difficulté brutale à respirer, à parler ou à bouger une jambe, en cas de perte de connaissance, de convulsions, ou de douleur violente dans la poitrine depuis 20 minutes ou encore de traumatisme physique violent.
Urgence médicale : près d’un Français sur deux n’a pas le réflexe SAMU-15En revanche, seuls 2 Français sur 10 feraient appel au 15 pour la permanence des soins, en cas d’enfant présentant une fièvre supérieure à 39° depuis 24h par exemple (23%).
Les Français connaissent encore mal le périmètre d’intervention du SAMU-15 : pour eux, il traite uniquement de l’urgence vitale et est associé aux interventions des équipes de réanimation. 8 Français sur 10 (79%) attribuent au SAMU-15 une mission de réanimation et seulement 1 Français sur 2 la gestion des urgences en dehors de l’hôpital (57%) et la coordination du secours médical (51%), loin devant le conseil médical (24%) ou l’envoi d’un généraliste à domicile (26%) dans le cadre de la permanence des soins.
Si les Français identifient le SAMU-15 comme interlocuteur référent en cas d’urgence médicale, ils ne font appel au SAMU-15 qu’à 61% pour une urgence médicale quel que soit le moment de la journée et à 55% pour une urgence médicale la nuit.
Source : étude Ifop/MAAF menée en ligne du 8 au 10 octobre 2014 sur 1003 individus, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.