Se soigner « rapidement » par la Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC)

A la différence d’autres formes de thérapie plus longues, la thérapie comportementale et cognitive (appelée TCC pour thérapie cognitivo-comportementale) permet de venir à bout de certains problèmes psychologiques et comportementaux par le biais de psychothérapies brèves. Dans quels cas est-elle adaptée ? Comment fonctionne-t-elle ?

L’intérêt d’une Thérapie Comportementale et Cognitive

Le grand avantage d’une thérapie brève comme la TTC est bien évidement la rapidité des résultats. Se sentir mieux rapidement, reprendre une vie « normale », avoir un comportement qui ne heurte plus son entourage, développer la notion de confiance en soi… Peu importe la motivation et la forme du trouble rencontrée, une thérapie brève permet de revivre sereinement plus rapidement.

Comment fonctionne une thérapie cognitivo-comportementale ?

La TTC est une forme de thérapie où le patient est actif. Son principe repose essentiellement sur des exercices à réaliser en fonction des objectifs.
Un objectif = un exercice = une étape franchie
La TTC réapprend aux patients à remplacer leurs idées, comportements ou réactions inappropriés par des idées, gestes et attitudes correspondant à celles qui sont « normalement » attendus.

Dans quels cas la TTC est une thérapie adaptée ?

Les thérapies comportementales et cognitives permettent d’intervenir sur les troubles liés au stress. Quand commencer une thérapie comportementale cognitive ? La TTC est parfaitement adaptée en cas de symptômes invalidants comme les rites et vérifications, le stress, les évitements et les inhibitions, les réactions agressives, ou la détresse à l’origine de souffrance psychique.
Les troubles anxieux généralisés, la peur panique ou encore le stress post-traumatique (lié à une agression par exemple) sont les symptômes classiquement les plus pris en charge au cours de thérapies cognitivo-comportementales.
Les troubles à l’origine de TOC (troubles obsessionnels compulsifs) sont eux aussi souvent soignés par le biais d’une thérapie comportementale cognitive.
Il en est de même pour les phobies sociales comme par exemple la phobie scolaire, de plus en plus fréquente chez les enfants et les adolescents.
Bien entendu, en fonction de la sévérité de certains troubles, la thérapie comportementale cognitive ne suffit parfois pas à elle seule. Le recours à un traitement médicamenteux peut alors être recommandé par un médecin. Dans ce cas, c’est la combinaison de ces deux traitements qui permettra une prise en charge complète du patient.

Quels types de thérapeutes proposent des TTC ?

Tous les thérapeutes ne sont pas formés aux techniques des TTC.
Les thérapeutes qui ont choisi de se spécialiser en thérapie cognito-comportementaliste sont soit des médecins psychiatres, soit des psychologues. Ils ont suivi une formation dédiée.
Ces derniers exercent en cabinet privé libéral (comme par exemple le cabinet Psynergy à Clermont Ferrand) mais aussi dans les hôpitaux ou dans les Centres Médico-Psychologiques (CMP). N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin.

Combien de temps dure une thérapie comportementale cognitive ?

Dans la majeure partie des cas, 15 à 20 séances suffisent pour une TTC.
Le thérapeute consacre la première séance à analyser le problème du patient. Un contrat thérapeutique est alors approuvé entre patient et thérapeute. Il y est précisé l’objectif de la thérapie et ses différentes étapes. Vient ensuite l’application de la thérapie proprement dite, sous formes d’exercices où le patient est acteur de sa thérapie. La TTC se termine par un bilan patient-thérapeute.