La luminothérapie pour lutter contre le manque de soleil

Stress, troubles du sommeil ou encore états dépressifs… En ces temps de confinement, le manque de soleil peut avoir un impact non négligeable sur la santé physique et morale des français. Également appelée photothérapie, la luminothérapie est une technique reconnue qui s’avère efficace pour lutter contre les troubles engendrés par le manque de luminosité naturelle.

A savoir, une exposition quotidienne à la lumière permet de réguler l’horloge biologique de votre corps en stimulant notamment l’hypothalamus du cerveau. Ainsi, un individu dont l’exposition à la lumière diminue verra progressivement ses rythmes biologiques et alimentaires se modifier jusqu’à l’apparition des premiers troubles.

Un impact sur le moral, le sommeil et l’alimentation

Les premiers symptômes du manque d’exposition à la lumière sont souvent l’apparition d’une baisse de moral, du stress, des coups de fatigue à répétition et des sauts d’humeur. Des troubles du sommeil peuvent également apparaitre. En ce qui concerne l’alimentation, celle-ci devient perturbée par des prises de repas décalés, l’apparition de fringales en journée qui inévitablement finiront par entraîner une prise de poids.

Le luminothérapie, comment ça marche ?

En pratique, la luminothérapie consiste à s’exposer à la lumière artificielle d’une lampe reproduisant la lumière naturelle du soleil (En savoir plus sur les lampes de luminothérapie). Généralement, l’intensité de cette lumière varie entre 2 500 et 10 000 lux (unité d’éclairement). Concrètement, la rétine de vos yeux va réagir à cette source lumineuse et va inciter votre organisme à favoriser la production de dopamine et de sérotonine, des hormones responsables de notre humeur et de notre moral. La plupart du temps, une exposition de 30 minutes tous les matins au réveil devant une lumière à 10 000 lux permet au bout de plusieurs mois d’obtenir des résultats satisfaisants.

Néanmoins, des précautions s’imposent si vous avez des problèmes oculaires. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.