Les différences respiratoires entre les enfants et les adultes

Les enfants ne sont pas des « adultes en miniature », notamment au niveau des fonctions physiologiques. Celles de l’enfant ne commencent à ressembler à celles de l’adulte que vers l’âge de 12 ans, sur certaines facettes. Comprendre ces différences permet aux parents d’acquérir les bons réflexes de santé.

Dès la naissance, et dès les premiers pleurs, bébé respire en utilisant ses poumons au lieu de recevoir l’oxygène de sa mère par le cordon ombilical. La manière exacte dont cela se produit est l’un des grands mystères de la naissance. À ce moment, l’hémodynamique entière de l’enfant change… une phase cruciale dans laquelle une cascade de réactions chimiques se produisent.

La respiration peut-être épuisante pour le jeune enfant

Les bébés respirent principalement par le nez jusqu’à l’âge de six mois. C’est pourquoi il est si important de les garder sur le dos pendant leur sommeil et d’éloigner les couvertures, jouets ou autres tissus de leur nez (et de leur bouche). Les bébés remuent et bougent beaucoup pendant leur sommeil. L’immobilisme chez le jeune enfant peut, dans les cas les plus graves, indiquer une lésion plus ou moins marquée de la moelle épinière. Toute atteinte au nez du bébé entraînera l’obstruction de ses voies respiratoires, empêchant ainsi l’oxygène d’entrer ou le dioxyde de carbone de sortir de son corps. Cela peut s’expliquer par une allergie, un rhume ou simplement un nez congestionné par du mucus sans raison particulière. Dans ce cas, un mouche-bébé et un doigté doux de la part du parent feront l’affaire. Vous pouvez vous procurer cet équipement très utile sur le site Mouche Bébé.

Chez l’adulte, la respiration nécessite l’utilisation coordonnée de trois groupes de muscles, à savoir le diaphragme, les muscles intercostaux (les muscles entre chaque côte) et les muscles abdominaux. Lorsque le diaphragme tire vers le bas, l’air entre dans les poumons. Lorsque le diaphragme se détend, l’air est naturellement expulsé. Les muscles intercostaux tirent les poumons vers l’extérieur. Les muscles abdominaux aident le diaphragme à tirer vers le bas pour remplir les poumons d’air.

Les bébés et les jeunes enfants utiliseront beaucoup plus leurs muscles abdominaux pour tirer le diaphragme vers le bas et respirer. Les muscles intercostaux ne sont pas complètement développés au moment de la naissance. En raison de l’importance des muscles abdominaux et des autres muscles utilisés pour respirer, les bébés peuvent se fatiguer rapidement, même en ne faisant que respirer, au repos. La combinaison du sous-développement des muscles utilisés pour respirer et de l’immaturité du système respiratoire fait de la respiration un défi, même en l’absence de tout problème de santé. Parfois, la respiration devient épuisante et les bébés s’arrêtent pour se reposer, ce qui peut produire des conséquences fâcheuses.

Les bébés n’ont pas de « réserve » respiratoire

L’utilisation des muscles abdominaux pour la respiration peut également être entamée après une blessure de la moelle épinière, notamment si l’intestin est trop distendu. L’étroitesse de l’abdomen peut affecter la qualité de la respiration. Les gaz ou les matières fécales peuvent contracter les muscles abdominaux et compliquer l’inspiration et l’expiration.

Comme les voies respiratoires et les poumons de bébé sont petits, ils peuvent ne pas être en mesure de supporter un traumatisme car il n’y a pas de réserve d’oxygène comme chez l’adulte. Vous pouvez sentir cette « réserve » dans vos propres poumons si vous inspirez profondément : vous serez toujours en mesure d’inspirer légèrement plus. Lorsque vous expirez complètement, vous pouvez également expirer un peu plus. Les bébés et les jeunes enfants n’ont pas cette capacité, et l’insuffisance respiratoire se produit plus rapidement.

Les jeunes enfants ont des trachées plus courtes et plus souples. C’est le tube qui va de l’arrière de la bouche aux poumons. En cas d’intubation ou de ventilation mécanique, le tube est beaucoup plus court que celui d’un adulte et son insertion doit être très douce pour éviter d’endommager le tissu trachéal délicat. Il existe des tubes respiratoires de taille variable pour s’adapter à la longueur de la trachée de l’enfant. En raison de la fragilité des tissus, l’aspiration doit être effectuée avec précaution. Selon les besoins de l’enfant, on pourra utiliser une seringue à poire au lieu d’un cathéter d’aspiration.