Contre l'obésité "ce que l’on boit est aussi important que ce que l’on mange"

Pour lutter contre l’obésité, “ce que l’on boit est aussi important que ce que l’on mange”. C’est le constat tiré par l’ICCR, (Chaire Internationale sur le Risque Cardiométabolique et l’obésité intestinale), après 7 ans d’études menées. Mieux vaut limiter sa consommation de boissons sucrées à une seule par jour maximum; le mieux étant de n’en consommer qu’occasionnellement.
Selon le Professeur Jean Pierre DESPRES, « les études de l’ICCR ont montré qu’une pratique physique régulière modérée de 150 minutes par semaine, a des effets spectaculaires sur l’ensemble des facteurs de risque liés aux maladies cardio-­vasculaires ! Les effets d’une pratique physique et sportive régulière sont également bénéfiques à l’activité artérielle, les contrôles de glicémie et l’obésité abdominale ». L’idéal restant une activité physique régulière, en complément d’une alimentation saine et équilibrée.
La malbouffe, les aliments gras, salés et sucrés et la sédentarité sont autant de facteurs de risque clairement identifiés de ces troubles. Ainsi, l’American Heart Association a clairement identifié la surconsommation de boissons sucrées comme un des marqueurs d’une alimentation de mauvaise qualité qui augmente le risque d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires.
> Diminuer fortement la quantité de sucres ajoutés dans l’alimentation au quotidien permettrait de contrôler le poids et de diminuer le risque de maladies cardiovasculaires.

Boissons sucrées et diabète de type 2
Diverses études diligentées par l’ICCR et publiées dans des grandes revues internationales mettent en évidence qu’une consommation importante de sucre conduit à une augmentation des triglycérides sanguins, à une diminution du HDL-­‐cholestérol ainsi qu’à l’hyperinsulinémie, pouvant éventuellement conduire à un épuisement des cellules pancréatiques sécrétant l’insuline.
> Le risque de diabète est supérieur chez les personnes consommant des boissons sucrées (au moins 1 et 2 consommations par jour) par rapport à celles qui n’en consomment pas.
Boissons sucrées, poids corporel et obésité
Remplacer des boissons sucrées par des boissons non caloriques montrent une diminution significative de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) chez des adolescents de 13-­18 ans en surpoids. En outre, la mise en place dans des écoles témoins d’un programme d’éducation nutritionnelle visant à diminuer la consommation de boissons sucrées tend à limiter la prévalence du surpoids.
Boissons sucrées et régulation des apports caloriques
Lors d’un apport calorique excessif sous forme solide, l’organisme semble réussir à réguler ses apports énergétiques. Or, lors de l’ingestion d’une charge calorique sous forme liquide, les mécanismes de compensation des apports énergétiques seraient moins efficaces. En effet, l’ingestion d’une charge calorique sous forme liquide n’entrainerait pas une réduction compensatoire des apports énergétiques lors de l’ingestion d’aliments solides. Ce que l’on boit est aussi important que ce que l’on mange !
Boissons sucrées et risque cardiovasculaire
Il a été démontré que la surconsommation de boissons sucrées favorise chacun de ces facteurs de risque tels que le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypertriglycéridémie, l’hypoalphalipoprotéinémie (concentration basse en HDL-­‐cholestérol) et l’obésité abdominale. Il est important de mesurer le nombre de calories dans les boissons que nous consommons.

Pour plus d’informations : http://www.myhealthywaist.org
M.B.