Produits de lissage capillaire : retrait du marché de huit cosmétiques

L’agence des produits de santé (Afssaps) et la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) sonnent l’alerte sur certains produits de lissage capillaires utilisés chez les coiffeurs ou vendus sur Internet. En cause, des concentrations en formaldéhyde trop élevées. Une substance cancérogène, à l’origine d’irritations respiratoires et oculaires ou provoquer des eczémas de contact.

Ces cosmétiques, souvent importés des Etats-Unis ou du Brésil, peuvent contenir trop de formaldéhyde. La DGCCRF et l’Afssaps pointent du doigt huit de ces baumes dont les concentrations en formaldéhyde (entre 0,61% et 5,87%) dépassent la limite réglementaire.
L’utilisation à chaud de ces cosmétiques peut entraîner la présence dans l’air ambiant de formaldéhyde en quantité d’autant plus importante que le nombre de lissages est élevé et que l’aération est insuffisante. Les coiffeurs doivent respecter des valeurs limites d’exposition professionnelle par une ventilation adaptée et un renouvellement de l’air régulier, selon les autorités. En cas d’«irritations oculaires, respiratoires ou cutanées, des réactions allergiques, pendant ou à la suite d’un lissage capillaire», les autorités conseillent de consulter un médecin.
La liste des produits incriminés retirés de la vente
> De la marque Body and Clothes Brazil : BHOME, Brazilian Hair treatment at home (Traitement capillaire brésilien à domicile) Choco Kératine.
> De la marque M & M International USA: Marcia Teixeira Extrême Defrizzing Treatment Chocolate.
>De la marque Xtremeon, USA: Global Keratin Strawberry Hair Taming System.
> De la marque Goleshlee : Goleshlee Professional -Keratin Hair Therapy.
> De la marque Spazzola : Claudia Pazzini, Produit de défrisage Fluido 2 ainsi que Claudia Pazzini, Fluido 2 Spazzola Progressiva.
> De la marque Copomon Enterprises, USA : Coppola Keratin Complex Blonde Hair ainsi que Coppola Keratin Complex Smoothing.
L’Affsaps met également en ligne le nom de produits interdits dans d’autres pays

Source : Le Parisien