Pour améliorer la qualité de l’air intérieur : aérez !

La composition de l’air intérieur que nous respirons dans notre logement, ou au bureau par exemple, est différente de celle de l’air extérieur ; mais pour autant, cet air est-il de bonne qualité ? L’air intérieur peut être altéré par l’utilisation de certains produits, appareils ou simplement par la présence d’allergènes pouvant avoir un impact sur la santé.

Nous passons en moyenne quatorze heures par jour à notre domicile. La qualité de l’air que nous y respirons peut être dégradée par des sources différentes comme le tabagisme, les produits d’entretien et de bricolage (leurs composants sont très volatils), la combustion défectueuse des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude (elle peut libérer du monoxyde de carbone, qui peut être mortel), les animaux et acariens (ils sont des facteurs d’allergie très répandus).

Les effets sur la santé vont d’une simple gêne à des pathologies touchant principalement le système respiratoire : maux de tête, irritations des voies respiratoires, allergies… Certaines personnes y sont particulièrement sensibles (les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou les personnes atteintes de maladies chroniques). De simples réflexes au quotidien permettent de respirer un air plus sain.

  • L’aération quotidienne et la ventilation, garantes d’un air intérieur plus sain. Chaque jour, hiver comme été, aérer pendant dix minutes, permet de renouveler l’air dans le logement.
  • La ventilation est également un bon moyen de renouveler l’air intérieur. Si tous les logements ne sont pas équipés d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC), une ventilation « naturelle » est prévue, qui permet la circulation de l’air dans le logement. Il ne faut donc pas boucher les entrées d’air, grilles ou bouches d’aération et il faut penser à les entretenir.

Source : Inpes