Plus d’un étudiant sur deux a des problèmes de sommeil

À l’occasion de la Journée Nationale du Sommeil, le 15 mars prochain, la SMEREP fait le point sur le sommeil des étudiants.  L’enquête santé annuelle 2018 menée en partenariat avec OpinionWay* montre que plus d’un étudiant sur deux présente des troubles du sommeil dus au stress. Quels sont-ils, quelles en sont les causes et, surtout, quels impacts ont-ils sur leur quotidien et leur bien-être ? La SMEREP, nous livre quelques éléments de réponses…

Plus d’un étudiant sur deux concerné

Le constat est clair, les étudiants dorment mal ! 56% déclarent avoir des problèmes de sommeil lié au stress. Parmi eux, 39% caractérisent ces troubles par des difficultés d’endormissement et 18% avouent connaitre des insomnies. À noter que les étudiantes sont les plus concernées : ces problèmes concernent 67% de femmes contre 44% d’hommes.

Les périodes d’examens : ennemi numéro un du sommeil

L’origine de ces maux est à chercher du côté du stress provoqué par les périodes d’examens (61% des répondants), les études (53%) ou simplement par le fait de penser à ce qu’il faudra faire demain ou dans la semaine (45%). Cette problématique se rencontre également chez les lycéens : 41% d’entre eux déclarent avoir aussi des problèmes de sommeil.  Il s’agit là encore principalement de difficultés d’endormissement, liées aux périodes d’examens. Mais pas seulement, les difficultés financières semblent être un marqueur des problèmes de sommeil chez les étudiants. On constate que 70% des étudiants qui rencontrent des difficultés financières déclarent dormir mois de 6 heures par nuit en semaine.

Un temps de sommeil trop court …

Le temps de sommeil idéal pour de jeunes adultes se situe entre 7 et 9 heures par nuit, mais la majorité des étudiants (69%) déclare ne dormir que 6 à 8 heures en semaine. Pire, 21% restent dans les bras de Morphée moins de 6 heures ! Une dette de sommeil qui leur fait cumuler de la fatigue. Résultat, le week-end, ils rattrapent ce retard et dorment plus de 8 heures par nuit (64%).

… et un sommeil perturbé, notamment à cause des écrans

Autre élément perturbateur à prendre en compte : les smartphones, dont les étudiants ont bien conscience qu’ils perturbent leur sommeil. Ainsi, 50% d’entre eux estiment que la consommation des écrans a bien un impact négatif sur la qualité de ce dernier.
Non seulement le temps passé sur le téléphone empiète sur celui de l’endormissement, mais en plus, la lumière bleue produite par ces appareils freine la sécrétion de mélatonine, une hormone indispensable pour signaler au cerveau que la nuit est tombée et qu’il est temps de fermer les paupières.
Les étudiants qui dorment moins de 6h par nuit en semaine sont significativement moins satisfaits (61%) de leur vie étudiante que leurs camarades qui dorment plus de 6h par nuit (plus de 80% à être satisfait). Ils se déclarent également, et de façon générale, plus stressés et plus angoissés (95%).

* Étude OpinionWay pour la SMEREP réalisée via un questionnaire en ligne du 19 avril au 21 mai 2018 auprès de 1 001 étudiants et 1 000 lycéens de France.

Source : SMEREP