« Mars bleu » : un mois pour mieux comprendre le dépistage du cancer colorectal

« Mars bleu » est l’opération annuelle de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Un geste simple qui peut sauver la vie. En effet, dépisté à temps, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.
Dix mois après la mise en place du nouveau test, plus simple et plus performant, l’Institut national du cancer et l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs se mobilisent pour encourager le dépistage du cancer colorectal.
Ainsi, du 7 au 30 mars une campagne d’information sera diffusée afin de rappeler aux femmes et aux hommes âgés entre 50 et 74 ans que ce geste simple peut sauver la vie.

Infographie INCa – Mars bleu 2016

Comment ça marche ?
Tous les deux ans, les personnes, hommes et femmes, âgées de 50 à 74 ans sont invitées par courrier à consulter leur médecin traitant pour réaliser un test de dépistage. Le médecin évalue lors de la consultation le mode de dépistage adapté au patient. Le test immunologique de dépistage du cancer colorectal s’adresse aux personnes qui ne présentent pas de risque particulier, c’est-à-dire sans symptôme apparent ni antécédent personnel ou familial, et pour lesquels seul l’âge constitue un facteur de risque puisque près de 95 % de ces cancers surviennent après 50 ans. Le test immunologique de recherche de sang dans les selles est un test de dépistage simple, performant, indolore et pris en charge à 100% sans avance de frais. Il permet de détecter environ 2 fois plus de cancers que l’ancien test au gaïac.
Les conseils pratiques pour bien faire le test de dépistage
Remis par le médecin, le test immunologique de dépistage est à faire chez soi. Afin de garantir la bonne réalisation du test et de son analyse, il doit impérativement être posté au plus tard 24h après sa réalisation, et il est recommandé d’éviter de le poster un samedi ou la veille d’un jour férié. Il faut également être vigilant à bien noter la date de réalisation du test sur la fiche d’identification et sur le tube de prélèvement. Ces conseils sont importants car aujourd’hui, 5 % des tests reçus ne peuvent être analysés du fait du non-respect de ces indications.
Que se passe-t-il une fois le résultat reçu ?
Si du sang est détecté dans les selles, comme c’est le cas pour un peu plus de 4% des tests, cela ne signifie pas que la personne est atteinte d’un cancer : le médecin l’adressera à un gastroentérologue pour réaliser une coloscopie afin d’identifier la cause du saignement.
Des comportements à risque
L’Institut national du cancer rappelle également que plusieurs comportements à risque favorisent grandement l’apparition du cancer colorectal : une alimentation déséquilibrée et une consommation de viande rouge trop fréquente, les consommations régulières d’alcool et de tabac, ainsi que l’inactivité physique et le surpoids.
En savoir plus sur le dépistage du cancer colorectal sur le site de l’INCa
Source : INCa