Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe le 22 juin 2012

Être pour ou contre le don d’organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l’Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.
Si les Français, en grande majorité, se déclarent favorables au don d’organes, ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches.  A l’occasion de cette journée nationale de réflexion, une campagne nationale invite chacun à exprimer sa position à ses proches.

La France en situation de pénurie

Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.
Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. En 2004, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes pour continuer à vivre ou à mieux vivre, seules 3 948 ont pu être greffées  et 260 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites sur la liste d’attente s’accroît et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4 940 en 2004) et le nombre de greffes effectivement réalisées s’accentue.
La mobilisation de tous reste donc indispensable. Cette année encore, l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes.
Pour en savoir plus, consultez : Le site Don d’organes.fr
Source : gouvernement.fr