Impôts locaux : facture salée en Ile-de-France

La taxe d’habitation et la taxe foncière augmentent encore, même si c’est moins fort que l’an dernier. Les grandes villes franciliennes, dont Paris, se distinguent par la hausse de leurs impôts.
 Les feuilles commencent à tomber. Comme après chaque rentrée, les contribuables qui viennent de recevoir leur feuille d’imposition pour la taxe foncière, et bientôt pour la taxe d’habitation, font grise mine. La hausse des taux votés par les municipalités est de 2,8 % dans les 41 plus grandes villes de France.
Indolore ou relativement digeste dans la majorité de ces métropoles, la pilule est en revanche difficile à avaler dans une dizaine d’autres. Le montant des impôts locaux et de la taxe foncière est supérieur d’au moins 4 % à la précédente facture lorsque l’on a fait le cumul des majorations de taux votés par le département, la ville et son intercommunalité.
Ainsi, beaucoup de propriétaires de logement, les premiers à recevoir leur avis d’imposition (à régler au plus tard le 15 octobre à minuit), ont dû sursauter en Ile-de-France. La facture fiscale augmente de 11 % à Montreuil, de 8,4 % à Paris, de 7,9 % à Saint-Denis et à Argenteuil. Au hit-parade des pires hausses de prélèvement, s’agissant cette fois de la TH, figurent Strasbourg (+ 9,4 %), Paris (+ 9,3 %) et Montreuil (+ 8,7 %). Avec 435 euros de contribution, les Parisiens assujettis à cet impôt restent tout de même les moins à plaindre. Les Nîmois paient en effet presque le triple (1.180 euros) et ressentent douloureusement la moindre hausse. Et que dire de Montreuil, où le contribuable doit consentir un effort comparable (1.128 euros) et continue d’être matraqué.
 Source : http://www.lesechos.fr
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