Handicap visuel : premier bilan du Plan 2008-2011

Un bilan du plan “Handicap visuel 2008-2011” a été publié, le 1er juin, par le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale. De nombreuses actions pour vivre dignement son handicap, s’assumer de façon autonome et exister pleinement dans sa citoyenneté ont été engagées.
A quelques jours de la conférence nationale du handicap du 8 juin prochain, le plan “Handicap visuel 2008-2011″présenté le 2 juin 2008 fait l’objet d’un bilan. L’offre en établissements et services spécialisés s’est accrue : “en 2009, quelque 242 places de Maison d’accueil spécialisée et de Foyer d’accueil médicalisé ont été autorisées dont 90 % concernent les enfants”, précise le document. Outre les structures d’accueil, le plan a pour ambition l’intégration sociale des malvoyants. Il consiste à les aider à vivre de manière autonome et de plein droit leur citoyenneté : accessibilité des lieux publics, de vote, de culture et moyens de transport, accès au sites internet, etc. L’un des pas essentiels vers l’autonomie passe par l’intégration des enfants dans le système scolaire.

Une attention portée à l’insertion scolaire des enfants

A la rentrée 2010-2011, plus de 5 500 enfants et adolescents déficients visuels sont scolarisés : 4 200 sont scolarisés en classe ordinaire, 444 dans des classes adaptées (Clis, Ulis) et 944 dans les établissements médicosociaux. Pour ce qui concerne les professeurs, 287 postes spécialisés de premier et second degré pour l’enseignement aux élèves déficients visuels étaient recensés en 2009-2010. Dans l’enseignement supérieur, des structures d’accueil des étudiants handicapés sont mises en place dans les universités pour leur proposer des aides.
Un comité de suivi coordonnant l’adaptation et la transcription des documents scolaires en braille a été mis en place(1) et des moyens accrus ont été alloués à la mission nationale de transcription et d’adaptation des documents scolaires. Une réforme du braille abrégé a par ailleurs été lancée afin d’améliorer la qualité des documents retranscrits.

Un dépistage plus efficace aux deux extrémités de la vie


Le dépistage précoce est important, un traitement lors des toutes premières années de vie permet de rendre réversibles les anomalies visuelles. Pour les détecter au plus tôt, un examen de l’œil est désormais effectué à l’examen du deuxième mois de l’enfant. Un guide, “Dépistage des troubles visuels chez l’enfant” a été diffusé aux pédiatres, médecins PMI, aux Camps, aux Sessad et aux associations de formation des médecins. Un autre guide concerne les personnes âgées. “Quand la malvoyance s’installe – Guide pratique à l’usage des adultes et de leur entourage : il s’adresse aux soignants et à l’entourage des malvoyants et fournit des conseils pour leur prise en charge**. Un groupe de travail a été mis en place pour adapter le contenu des formations (rééducation à la locomotion et aux activités quotidiennes).

Source : Gouvernement.fr