Fête des pères : « Le petit livre à offrir à son papa »

Parce qu’il a déjà 1 rasoir, 3 montres et 120 cravates… Après le petit livre à offrir à sa maman, Raphaële Vidaling se lance dans la consécration des papas. C’est le livre cadeau par excellence, destiné à votre papa. Un cadeau clin d’oeil, qui donne l’illusion d’être personnalisé, et qui, de fait l’est un peu, puisque certaines pages peuvent (ou non) être enrichies par celui qui offre le livre.
On y trouve plein d’infos à picorer : jeux, témoignages, citations, devinettes, records et proverbes tous liés à nos papas préférés. Pour les petits comme pour les grands, un diplôme du meilleur papa et des petits bons à découper qui le raviront, c’est certain… !
Extrait du livre : Deux pères populaires et méconnus
Le père Cent
Il est des pères qui, même symboliques, se révèlent sympathiques et que l’on se fait fort de célébrer comme il se doit. Le père Cent est de ceux-là. Il relève d’une tradition militaire qui concerne les soldats, appelés ou engagés, proches du retour à la vie civile. À l’arrivée des cent jours avant la libération, on se doit de fêter le père Cent, qui officialise ainsi la phase finale de la vie sous les drapeaux tricolores. Cette fête consiste en l’enterrement dudit père Cent : c’est l’occasion de rédiger des faire-part de décès humoristiques et d’en passer par des rites de camaraderie qui incluent alcool, chants et visites d’établissements de loisirs. De nombreux documents gardent trace de la vivacité de cette tradition attendue avec enthousiasme et impatience, comme du reste la «quille» qu’elle annonce, à savoir la joie et la difficulté aussi de la réintégration dans la société civile. Si le père Cent de caserne n’aura pas survécu à la suppression du service militaire, il existe, dans certaines régions de France, un père Cent «civil», célébré par les lycéens cent jours avant le passage du bac. À l’ordre du jour : déguisements, débordements festifs en tout genre dans l’établissement scolaire ou bien déambulations dans les rues pour demander de l’argent ou asperger les passants de farine…
Le père Lustucru
Père populaire bien que trouble, est avant tout un personnage de chanson. Au moins deux chansons le citent, dans des registres différents. La tradition retient surtout la plus ancienne des deux (fin du XVIIe siècle), celle de la mère Michel qui a perdu son chat. Les derniers couplets révèlent que ledit père Lustucru a retrouvé l’animal mais que, devant la réticence de la brave dame à lui donner une juste récompense (elle ne lui propose «que» de l’embrasser, le pauvre homme), il préfère manger le matou. Rien de bien sympathique, à vrai dire, mais le second père Lustukru (avec un «k» qui en annonce la dureté) est encore d’une toute autre nature. (…)
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« Le petit livre à offrir à son papa : Parce qu’il a déjà 1 rasoir, 3 montres et 120 cravates” (Broché)
Auteur Raphaële Vidaling
Editeur Tana Editions
Collection Le Petit Livre A Offrir
Prix éditeur : 14,90€