Echangisme : les Français de plus en plus séduits… surtout les hommes

Echangisme, triolisme et autres mélangismes sont autant de formes d’une sexualité de groupe encore peu étudiée. Pour en savoir plus sur ces pratiques autrefois taboues, l’Ifop a mené la première grande enquête sur les sexualités collectives en France. Réalisée pour le compte de netechangisme.com site de rencontre pour adultes consentants, cette enquête montre que ces pratiques sortent progressivement de l’ombre et que le répertoire sexuel des Français est de plus en plus varié.
 Le triolisme est la forme de sexualité collective qui génère le plus de fantasmes. En dehors des rapports extraconjugaux (de loin la pratique la plus répandue au sein des Français), c’est le sexe à trois qui cristallise le plus de fantasmes, notamment au sein de la gente masculine… En effet, les deux tiers des hommes interrogés (64%) – contre moins d’une femme sur trois (31%) – aimeraient ou pourraient envisager une relation avec deux personnes du sexe opposé. Un homme sur dix (10%) – contre seulement 5% des femmes – déclare même avoir déjà réalisé ce fantasme.
L’échangisme entre couple est loin d’être le fantasme d’une minorité de personnes. Au contraire, près d’un homme sur trois (31%) – contre 13% des femmes – aimerait ou pourrait envisager de faire l’amour avec sa partenaire et un autre couple. Faire l’amour avec plusieurs couples dans un club ou une soirée échangiste est en revanche un fantasme un peu moins répandu, notamment chez les hommes (22%, contre 11% chez les femmes). Aux yeux des Français, rencontrer un autre couple légitime par exemple chez l’un des deux couples semble donc plus rassurant que dans des lieux où leur intimité serait moins préservée.
Au-delà de la mesure de ce fantasme (réalisée auprès de l’ensemble des Français), l’Ifop a interrogé plus spécifiquement les personnes en couple pour savoir si elles pourraient concrètement le réaliser avec leur partenaire actuel. Or, les résultats confirment leur disposition en la matière : plus d’un homme sur trois en couple (35%) – contre 16% des femmes en couple – accepteraient « un plan à quatre » si leur partenaire le leur suggérait. Et sur ce point, il est intéressant de noter que pour les femmes, il s’agirait davantage de se faire plaisir (10%) que de faire plaisir à leur conjoint (6%).
Télécharger l’étude complète : http://www.netechangisme.com/?tpl=desk&goto=qcm-res
Source : Ifop