Allergies : un site web pour sensibiliser les enfants

Le Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA) lance un site web www.parlemoidetonallergie.com, destiné à transmettre des connaissances de façon simple, pratique et illustrée aux plus jeunes et également aux parents sur les problèmes des allergies.
Ce site a vu le jour à la suite d’une rencontre, organisée en 2012 à Montpellier par le CFOA en partenariat avec la Maison de la Prévention Santé, entre les enfants élus du Conseil Municipal des Enfants (CME) de Montpellier et le Dr Trébuchon, allergologue.
Ces 20 dernières années, le nombre d’allergies a doublé en France.
Les jeunes sont particulièrement affectés : 9% des enfants ont de l’asthme et 10 à 20% des adolescents souffrent de rhinite allergique. Les allergies respiratoires sont une perte de chance dans leur scolarité.
Ce site web propose aux enfants de découvrir, en images, ce que sont les allergies : une webtélé avec une émission spéciale « Dis, c’est quoi l’allergie ? » leur dévoile, pas à pas, cette pathologie.  Un mini quiz ludique permet aux enfants de reconnaitre les différents types d’allergènes tout en s’amusant. Enfin, un calendrier pollinique leur signale les périodes de dissémination des pollens dans leur région et partout en France.
Une maladie à ne pas sous-estimer surtout chez les enfants
Les jeunes sont particulièrement touchés par les allergies respiratoires dans leur quotidien : selon une étude du CFOA et du Syndicat national des infirmières en milieu scolaire (SNAIMS) , les élèves allergiques vivent une scolarité plus difficile que leurs camarades. Ils souffrent d’un sommeil de mauvaise qualité, d’une capacité de concentration réduite, de fatigue et ces facteurs pénalisants constituent une perte de chance dans leur scolarité.
« L’allergie respiratoire influe énormément sur la qualité de vie quotidienne et elle est souvent négligée par l’entourage, par le malade lui-même et parfois par son médecin traitant tant la personne allergique est habituée à son état. L’allergie va insidieusement s’aggraver sans que le malade ne mesure réellement son impact au quotidien et c’est finalement quand il aura un traitement et qu’il ira mieux, qu’il pourra mesurer la gêne qu’il avait auparavant » affirme le Docteur Florence Trébuchon, allergologue à Montpellier
Étude du CFOA en partenariat avec l’institut de sondage Opinion Way et le Syndicat national des infirmières en milieu scolaire (SNAIMS), réalisée, entre septembre 2007 et janvier 2008, sur un échantillon de 149 infirmières en milieu scolaire.
Pour voir le site : www.parlemoidetonallergie.com