1ère Journée Mondiale de l’Urticaire le 3 octobre 2014 en France

L’édition française de la Journée Mondiale de l’Urticaire se déroulera le vendredi 3 octobre, à l’initiative de l’association Asthme & Allergies et du laboratoire Novartis.
Objectif : sensibiliser les professionnels de santé et à aider les patients à obtenir un diagnostic plus précoce et précis afin de mieux les orienter dans le parcours de soins. L’urticaire dans sa forme aiguë touche près de 20 % de la population, au moins une fois au cours de la vie.
Mal connu et sous-estimé, l’urticaire est pourtant l’une des affections dermatologiques les plus courantes. Elle est plus fréquente chez les personnes atteintes de maladies atopiques, comme la rhinite allergique, l’asthme allergique ou la dermatite atopique.
L’urticaire se présente sous différentes formes :  l’urticaire aiguë, quand la durée des symptômes est inférieure ou égale à 6 semaines et l’urticaire chronique qui évolue pendant plus de 6 semaines. La majorité (66 à 93 %) des urticaires chroniques est dite spontanée car le facteur déclenchant n’est pas identifiable.
L’urticaire, qu’elle soit aiguë ou chronique, se manifeste par l’apparition de papules/plaques et/ou d’angiodème. Les papules et les plaques, le plus fréquemment localisées sur les bras et les jambes, se caractérisent par un gonflement de la peau, une rougeur et provoquent des démangeaisons importantes. Elles ont la particularité d’être mobiles et évoluent dans les formes aiguës en moins de 24 heures.
L’angioedème, généralement localisé au niveau du visage (paupières, lèvres, langue…), des mains ou des pieds et des organes génitaux externes se caractérise par des lésions pâles et douloureuses pouvant persister 48 à 72 heures. Dans le cas de l’urticaire chronique spontanée, l’apparition et la durée des crises sont imprévisibles.  La qualité de vie des personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée s’en trouve alors dégradée. 
Un impact conséquent sur la vie sociale et professionnelle
En effet, du fait de l’intensité des symptômes, certaines tâches de la vie quotidienne – entretien de la maison, choix des vêtements, régime alimentaire, etc. – sont plus difficiles. L’urticaire a ainsi un impact conséquent sur la vie sociale et professionnelle des patients d’où la nécessité qu’ils soient orientés vers les bons interlocuteurs pour une prise en charge adaptée.  « (…) Cette maladie fréquente, visible, a des répercussions physiques et psychologiques. Elle est source d’isolement car les patients ont une image d’eux même dégradée et souffrent du regard des autres. », commente Christine Rolland, Directrice de l’association Asthme & Allergies.
 Une campagne d’information sur l’urticaire
Aussi, afin de mieux informer et sensibiliser sur cette pathologie, l’association Asthme & Allergies et le laboratoire Novartis, organisent le 3 octobre prochain, avec le support du Groupe Urticaire de la Société Française de Dermatologie (GUS), et du Groupe d’Études et de Recherches en Dermato-Allergologie (GERDA), l’édition française de la Journée Mondiale de l’Urticaire. A cette occasion, un programme d’information pédagogique et interactif est mis à disposition des patients, des proches et du public.
L’association Asthme & Allergies propose notamment un espace informatif autour de l’urticaire sur son site internet asthme-allergies.org. Le quiz « Et si ce n’était pas une allergie ? » interpelle le public pour lever toute confusion autour de l’urticaire chronique : l’urticaire chronique n’est pas une allergie !
Dans le cadre de l’initiative internationale, le site mondial urticariaday.org invite les patients, les médecins, les proches, l’entourage et le public à se mobiliser autour de cette pathologie. Ils sont invités à partager l’information du site via les réseaux sociaux – twitter, facebook, à poster une photographie/un témoignage, etc. Ils sont également conviés à créer leur propre événement : mise en place d’un groupe régional de soutien, etc.