Mal de dos chronique ? Ne tournez pas le dos à l’activité physique !

Depuis quatre ans déjà, la campagne de sensibilisation « Ne Lui Tournez Pas Le Dos », une initiative mondiale d’AbbVie en partenariat avec l’AFLAR* et l’AFS**, vise à aider les personnes qui souffrent d’un mal de dos chronique (depuis plus de 3 mois) à faire la distinction entre le mal de dos mécanique (très répandu) et le mal de dos inflammatoire (moins fréquent).
Aujourd’hui, la campagne « Ne Lui Tournez Pas Le Dos » vise à changer les idées reçues sur l’activité physique et le mal de dos. En effet, contrairement aux idées reçues, l’intérêt de l’activité physique pour les personnes souffrant d’un mal de dos, quelle qu’en soit l’origine, n’est plus à démontrer ! Mal de dos mécanique ou inflammatoire : quelles différences ?
Trop souvent banalisé, alors qu’il touche une personne sur cinq, le mal de dos chronique, qui dure plus de trois mois, peut fortement retentir sur le quotidien des personnes qui en souffrent. Pourtant, on constate un retard au diagnostic de plusieurs années, de la maladie à l’origine du mal de dos. Or, même si dans la plupart des cas, le mal de dos est mécanique, il peut aussi être inflammatoire et être lié en particulier à des maladies comme les spondyloarthrites. Parce que leur prise en charge est adaptée aux différents types de mal de dos, il est important d’identifier leur origine.

Le site www.neluitournezpasledos.fr
Le site www.neluitournezpasledos.fr

 
Le mal de dos mécanique
Le mal de dos mécanique est le plus fréquent. Il est souvent causé par le port de charges lourdes, par l’intensité de certains efforts physiques ou par des traumatismes sportifs ou autres (accident de voiture). Ces facteurs peuvent endommager les vertèbres, disques, capsules, ligaments, ou muscles de la colonne vertébrale. Les principaux types de maux de dos mécanique sont le lumbago, aussi appelé lombalgie aigüe, la hernie discale, les tassements vertébraux, l’arthrose rachidienne, la discopathie dégénérative. Ils peuvent aussi être la conséquence d’une malformation congénitale de la colonne vertébrale.
– Le mal de dos mécanique peut survenir à tout âge.
–  La douleur n’est habituellement pas associée à des raideurs matinales, ou si c’est le cas, elles durent moins de 30 minutes.
– Les symptômes s’atténuent avec le repos.
– Les symptômes de début peuvent être variables et peuvent s’aggraver rapidement.
–  La douleur est souvent associée ou aggravée par un traumatisme musculaire ou ligamentaire ou des efforts physiques. La douleur est décrite comme « une douleur lancinante » ou comme « une douleur vive ».
 
Le mal de dos inflammatoire
Ce type de mal de dos peut être confondu avec le mal de dos mécanique. Il se distingue du mal de dos mécanique par des caractéristiques bien spécifiques :
–  Une apparition progressive de la douleur.
–  Des symptômes qui s’améliorent avec l’exercice.
–  Une douleur qui ne s’améliore pas avec le repos.
–  Des douleurs nocturnes, susceptibles de réveiller la personne dans la deuxième partie de la nuit.
–  Des raideurs matinales qui durent plus de 30 minutes.
Plusieurs types de pathologies sont susceptibles d’être à l’origine du mal de dos inflammatoire, en particulier les maladies auto-immunes (déséquilibre du système immunitaire), comme les spondyloarthrites. Dans le cas où un rhumatisme inflammatoire est à l’origine d’un mal de dos inflammatoire chronique, il est important de prendre également en compte l’âge de la personne, puisque ce type de mal de dos apparaît généralement avant l’âge de 40 ans. Lorsque la douleur dure plus de 3 mois, on parle de mal de dos chronique (lorsqu’elle dure quelques jours ou quelques semaines, on parle de lombalgie aigüe.)
 
Tourner le dos à l’activité physique en cas de douleurs ? Une erreur !
En cas de mal de dos, le premier réflexe est bien souvent de s’immobiliser pour ne pas aggraver les douleurs. Pourtant, la douleur pouvant apparaître à la suite d’un étirement ou d’une inflammation des ligaments, des tendons ou des muscles, dans certains cas, la mobilisation et le renforcement musculaire, sur les recommandations ciblées du professionnel de santé, permettent de diminuer la douleur, voire de la faire disparaître.
La pratique d’une activité physique adaptée et régulière contribue à une meilleure récupération et à un plus grand bien- être des personnes qui souffrent du dos. Il s’agit de maintenir autant que possible les activités quotidiennes afin d’éviter de raidir le dos (se lever, s’habiller, monter et descendre des escaliers, préparer à manger, effectuer progressivement des travaux ménagers, tout ce qu’il est possible de faire dans la limite autorisée par la douleur). En accord avec le médecin, des exercices physiques (étirement, relaxation, activité physique d’endurance telle que la marche à pieds, le vélo ou la natation…) peuvent être recommandés en cas de mal de dos chronique, intermittent ou récidivant.
 
Un test simple et rapide sur le site www.neluitournezpasledos.fr
Le mal de dos n’est pas une fatalité ! C’est pourquoi il est important d’identifier les causes d’un mal de dos pour pouvoir le traiter rapidement, et éviter ainsi une errance du diagnostic qui peut avoir de nombreuses répercussions, en particulier sur la qualité de vie du patient. Des experts européens spécialistes des douleurs dorsales ont élaboré un test simple et rapide, sur la base des recommandations internationales de l’ASAS (Assessment of SpondyloArthritis International Society). Ce test est validé par la Société Française de Rhumatologie. Il est disponible sur le site neluitournezpasledos.fr.
* AFLAR : Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale **AFS : Association France Spondyloarthrites
Source : Abbvie