Voiture électrique : 900 millions mobilisés

Le gouvernement compte affecter 900 millions du futur grand emprunt, pour financer une partie du plan de développement de la voiture électrique. Mais, avant de contribuer à économiser les émissions de CO2, le développement de cette nouvelle technologie aura un coût plutôt élevé: 1,5 milliard d’euros, rien que pour les infrastructures publiques de recharge des voitures, qui ne représenteront que 10 % des points de charge totaux à l’horizon  2020.

Les 90 % de prises restantes seront laissées à l’intiative des privés, habitat ou entreprises. Pour couvrir une bonne partie de cette somme, le grand emprunt national devrait être mis à contribution à hauteur de 900 millions d’euros. Le solde devrait être trouvé par les communes, qui auront un rôle clé dans le projet. Côté véhicules, l’Etat a prévu d’apporter 125 millions d’euros à l’usine de batteries électriques que Renault prépare à Flins (Yvelines. Autres acteurs plus petits sur la filière : Heuliez, qui commercialisera dans un an sa Friendly (passagers ou utilitaire), et la SVE de Dassault.
A terme, les pouvoirs publics espèrent obtenir un  chiffre de plus de 450.000 modèles électriques et hybrides « plug-in » (rechargeables) en 2015, puis 2 millions en 2020 et 4,5 millions en 2025. D’où un besoin, de 975.000 points de recharge sur le territoire en 2015 et de 4 millions en 2020. La pose de prises dans les parkings des immeubles neufs sera obligatoire dès 2012 et dans tous les immeubles de bureaux trois ans plus tard.

Pour plus d’informations :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/ et http://www.voitureelectrique.net