Pilules de 3e et 4e générations: quatorze nouvelles plaintes déposées

La polémique sur les pilules de 3e et 4e génération se poursuit. Jeudi, ce sont quatorze nouvelles plaintes contre des pilules contraceptives qui ont été déposées devant le tribunal correctionnel de Bobigny.
L’avocat des plaignants, Jean-Christophe Coubris, a indiqué que ces plaintes pour «atteinte involontaire à la personne humaine» ou «homicide involontaire» concernent cinq laboratoires pharmaceutiques et le président de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour «défaut du principe de précaution».
Une première plainte avait été déposée en décembre 2012 au parquet de Bobigny par une jeune femme handicapée à 65 % après un AVC  pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine ». Suivie d’une autre plainte déposée le 14 janvier dernier.
Parmi les pilules de troisième génération concernées : Desobel (20 et 30), Mercilon, Desogestrel 20, Biogaran, Melodia, Harmonet, Gestoden 30, Varnoline, Carlin, Moneva. Et les pilules de quatrième génération Jasmine, Jasminelle et Yaz, qui «sont surreprésentées dans les témoignages que l’on a reçus», a indiqué l’avocat des plaignants. Le Diane 35, un anti-acnéique utilisé comme contraceptif, fait également l’objet d’une plainte.
Un numéro vert pour répondre aux inquiétudes
L’agence du médicament (ANSM) a ouvert mercredi un numéro vert gratuit (0 800 636 636.) pour répondre aux inquiétudes des femmes qui prennent des pilules contraceptives de 3e et 4e génération.  Du lundi au samedi, de 9h à 20h, une équipe de téléopérateurs, encadrée par un médecin et des sages-femmes, répondra aux questions que les femmes se posent sur leurs pilules.