Le lait maternel ou infantile, essentiel à la croissance des bébés jusqu'à 3 ans

Quand le petit enfant passe à la cuillère, le lait maternel ou infantile reste le pilier de son alimentation. Si l’enfant est nourri avec un lait infantile, il est recommandé de lui en donner au moins 500 ml par jour dans le cadre d’une alimentation diversifiée jusqu’à 3 ans. Or, dès l’âge de 8 mois, ces recommandations ne sont bien souvent plus respectées.

 Jusqu’à l’âge de 3 ans, le lait maternel ou infantile doit rester le pilier de l’alimentation de l’enfant. Lorsque l’alimentation est diversifié et si le bébé est sevré, les experts en pédiatrie recommandent une dose quotidienne de 500 à 700 ml de lait maternel ou infantile jusqu’à 9 mois, puis 500 ml jusqu’à l’âge de 3 ans [1]. Ceci afin de participer à couvrir les besoins des bébés qui sont très spécifiques jusqu’à cet âge, notamment en fer, acides gras essentiels (AGE) et calcium. Les pédiatres déconseillent de remplacer le lait infantile par du lait de vache : il contient trop de protéines, et notamment pas assez de fer et d’acides gras essentiels.
Les besoins spécifiques de bébé
Les besoins en fer d’un bébé de 8 mois sont 6 fois supérieurs à ceux d’un adulte [2]. Le fer est nécessaire entre autre pour le bon fonctionnement du système immunitaire.

– A 6 mois, les besoins en acides gras essentiels de bébé sont près de 1,5 fois supérieurs à ceux d’un adulte [2]. L’acide alpha-linolénique (ALA), de la famille des oméga 3, est par exemple important pour le développement du cerveau.
– A 12 mois, les besoins en calcium sont près de 4 fois supérieurs à ceux d’un adulte [2]. Le calcium contribue notamment au développement du squelette, en forte croissance.
– Jusqu’à 2-3 ans, les reins du bébé sont encore immatures, c’est pourquoi l’apport en protéines doit être adapté à son âge : à 6 mois, par exemple, il a besoin de 6 fois moins de protéines qu’un adulte !
Ainsi, dans le cas d’un sevrage partiel ou complet de l’allaitement maternel, 500 ml de lait infantile permettent de couvrir à l’âge de 8 mois, près de 100% des besoins du bébé en acides gras essentiels et en fer, ainsi que près de 70% des besoins en calcium [3] de bébé, tout en apportant la juste dose de protéines [4].
Une réalité de consommation différente
Dès l’âge de 8 mois, la moyenne de consommation quotidenne de lait infantile baisse à 422 ml [5] au lieu d’au moins 500 ml recommandés par les experts. En effet, il n’est pas toujours facile au quotidien d’atteindre ces 500 ml, car bébé passe à la cuillère et son alimentation change. Toutefois, cela reste indispensable pour participer à son équilibre nutritionnel, à sa croissance et à son développement. La plupart des parents ne sont pas suffisamment informés de l’importance d’une dose adaptée de lait infantile jusqu’à 3 ans. Seulement 4 mamans sur 10 savent qu’il faut maintenir une dose journalière d’au moins 500 ml de lait infantile jusqu’à cet âge [6].

En grandissant, les enfants consomment de moins en moins de lait infantile
A partir de 8 mois, la diversification alimentaire continue de s’installer. En passant à la cuillère, le bébé va consommer de moins en moins de lait maternel ou infantile, et notamment de plus en plus de fruits, de légumes et de produits laitiers.

Aujourd’hui, 60% [6] des desserts lactés consommés par les enfants de 6 mois à 3 ans sont des yaourts non spécifiques, qui ne prennent pas en compte les besoins nutritionnels spécifiques des bébés : ces yaourts contiennent notamment des protéines en quantités trops élevées et ne constituent pas des sources de fer ou d’acides gras essentiels adaptées à l’enfant de moins de 3 ans.
Quand bébé passe à la cuillère, il est important de lui proposer des desserts lactés adaptés à ses besoins nutritionnels. Les desserts infantiles spécifiques avec apport lacté adapté, tels la gamme Blédilacté proposée par la marque Blédina, représentent une solution intéressante pour les besoins du bébé qui grandit. Ils permettent de diversifier progressivement ses apports lactés tout en lui apportant des éléments nutritionnels, notamment protéines, fer, acides gras essentiels et vitamines [4] dont il a besoin en quantité adaptée.
Références :
1.Recommandations du PNNS
2.Proportionnellement à son poids corporel
3.relevé d’informations sur les laits infantiles du marché de la nutrition infantile français, 8 décembre 2009, Blédina
4.Conformément à la réglementation
5.Carnets de consommation 2007, Blédina
6.Etude Omnibus d’août 2009 sur la base d’un échantillon représentatif de 500 mères d’enfants âgés de 6 mois à 3 ans.
Source : Alexandre Glouchkoff, diététicien nutritionniste – Toute la diététique !