Isolation, photovoltaïque : l’Etat serre la vis

Le crédit d’impôt incitant les particuliers à rénover leur logement (isolation thermique, chauffage, etc.) sera raboté de 10 %. Sur les installations photovoltaïques, le « coup de rabot » est plus sec : le crédit d’impôt va être ramené de 50 % à 25 % des investissements.
 Finies les années « généreuses », place aux vaches maigres pour l’écologie : première victime de la chasse aux mauvaises dépenses. Les arbitrages ont été rendus à Matignon la semaine dernière. Ils prouvent qu’après les déconvenues de Copenhague et de la taxe carbone, le gouvernement est déterminé à réduire la voilure, à hauteur de 600 millions d’euros minimum.
Le crédit d’impôt développement durable, dont le coût a été deux fois supérieur aux prévisions l’an dernier (2,8 milliards), sera raboté de 10 % (dans le cadre du coût de rabot général) pour toutes les dépenses engagées après le 1er janvier prochain. Le crédit d’impôt développement durable permet de réduire son impôt en améliorant l’isolation de son logement, en installant par exemple des chaudières plus écologiques, etc. Les pompes à chaleur qui sont subventionnées à hauteur de 40 % par l’Etat, ne le seront plus qu’à 36 %. L’installation de double vitrage donnera lieu à un crédit d’impôt de 22,5 %, au lieu de 25 %. La liste des travaux éligibles, qui évolue chaque année, sera, elle aussi, fortement réduite par voie de circulaire.
Les installations photovoltaïques, qui donnaient également lieu à un crédit d’impôt, à hauteur de 50 % des investissements, seront encore plus durement touchées. Le gouvernement a décidé de réduire de moitié le crédit d’impôt proposé aux particuliers qui installent des panneaux photovoltaïques sur leur propre maison.
Source : http://www.lesechos.fr/