Hôpital public : « on a toutes les raisons pour le choisir »

Depuis le 15 février,  la Fédération hospitalière de France (FHF) part en campagne. Objectif, promouvoir l’hôpital public et les personnels hospitaliers.

Depuis le 15 février, une campagne d’affichage dans les hôpitaux et maisons de retraite publiques illustrent les valeurs des hospitaliers, les raisons de leur engagement, et la manière dont les patients sont accueillis dans les établissements hospitaliers, sociaux et médico-sociaux.

L’hôpital public en quelques chiffres

À la pointe du progrès médical, l’hôpital public joue un rôle majeur dans les protocoles de recherche et l’essor des technologies du futur. Aujourd’hui, les 132 centres de référence sur les maladies rares se trouvent dans des Centres Hospitaliers Universitaires qui, en 50 ans, ont effectué 78 premières mondiales.
Plus de 500 000 naissances, soit environ 3/4 des accouchements, ont lieu à l’hôpital public, dont la plupart des grossesses à risques et des accouchements avec complications, ainsi que 100 % de la réanimation des nouveaux-nés.
Plus de 90 % des passages aux urgences sont pris en charge par l’hôpital public, qui accueille 14 millions de personnes par an. En outre, les établissements publics de santé sont organisés pour faire face aux crises ou catastrophes sanitaires les plus graves.
 Toutes les pathologies et la grande majorité des cas les plus lourds (transplantations, interventions cardio-thoraciques, leucémies aigües…) sont prises en charge par l’hôpital public, qui dispose d’équipements de haut niveau et assure la formation initiale et continue de ses professionnels.
 La plupart des personnes âgées et très âgées, dont la quasi-totalité des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, vont à l’hôpital public. Pour faire face au vieillissement de la population, les hôpitaux et maisons de retraite publiques disposent de près de 300 000 places médicalisées et de personnels qualifiés pour accompagner nos aînés.
Chaque année 1 700 000 personnes, enfants et adultes, ont recours au service public de psychiatrie. Plus de 80 % des patients sont suivis en ambulatoire, au plus près de leur lieu de vie.
Source : FHF