Diabète : le point pour mieux comprendre

La seconde Semaine Nationale de Prévention du Diabète se déroulera du 3 au 9 juin prochain. L’occasion de faire le point avec l’Association Française des Diabétiques sur cette maladie pour mieux la comprendre. On distingue principalement 2 types de diabète : le diabète de type 1 (qui touche 6% des diabétiques) et le diabète de type 2 (qui en touche 92%*). Les 2% restants représentent les autres types de diabète rares ou indéterminés.
Le diabète de type 1 :
Le diabète de type 1 est une maladie « auto-immune » qui touche les enfants ou les jeunes adultes et se caractérise par une insu#sance ou une absence de fabrication d’insuline par le pancréas. En hyperglycémie chronique une personne atteinte du diabète de type 1 est insulinodépendante et doit suivre un traitement rigoureux en apport d’insuline. Contrairement au diabète de type 2, on ne peut prévenir l’apparition du diabète de type 1.
Le diabète de type 2 :
Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente du diabète qui touche 2,7 millions de personnes en France. Ce diabète peut se développer sous deux formes :
– L’insulinopénie : le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais en faible quantité par rapport au taux nécessaire de sucre dans le sang.
– L’insulinorésistance : le pancréas fabrique de l’insuline mais celle-ci agit mal dans l’organisme.
2 g/l dans le sang : la ligne à ne pas franchir
Le diabète est une maladie chronique et hétérogène qui se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang. Ce phénomène est dû à un mauvais fonctionnement du pancréas qui ne fabrique plus ou pas assez d’insuline. Une personne est diabétique lorsqu’à jeun et à deux reprises son taux de sucre dans le sang est supérieur ou égal à 1,26 g/l ou ” à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

Activité physique et alimentation : les 2 atouts anti-diabète

Il n’existe pas de cause précise pour le diabète de type 2, mais un ensemble de facteurs favorisants :
> L’hérédité :
40 % de risque de développer la maladie avec un parent diabétique et 70 % de risque avec 2 parents diabétiques.
> Les facteurs environnementaux :
Une mauvaise alimentation ou une vie sédentaire peuvent être responsables du surpoids. Si l’on ne peut rien faire contre l’hérédité, ces 2 facteurs doivent faire l’objet de toutes les attentions des personnes à risque.
> L’activité physique :
L’activité physique stimule l’entrée du glucose dans les cellules musculaires et peut retarder, voire empêcher, l’apparition de certains diabètes de type 2. Par ailleurs, elle permet de diminuer les doses d’insuline à s’injecter.
> L’alimentation :
Quelques règles simples de diététique sont indispensables pour mieux vivre avec un diabète. En effet, un excès de graisse, surtout au niveau abdominal, entraîne une moins bonne action de l’insuline et une augmentation de la glycémie. Le sucre reste donc dans le sang et favorise le diabète.
Source : l’Association Française des Diabétiques * Selon Entred 2007-2010/InVS nov.2011