Sept Français sur dix s’estiment en bonne santé

Sept Français sur dix s’estiment en bonne santé en 2013, dont trois sur dix en très bonne santé selon les chiffres du dernier baromètre d’opinion de la Drees.
 Les moins de 30 ans sont 90 % à déclarer un bon état de santé, contre 58 % des plus de 65 ans.  Les ménages les plus défavorisés sont plus nombreux que la moyenne à déclarer un mauvais état de santé.
Pour la première fois en 2013, les Français qui estiment que l’état de santé de leurs compatriotes se dégrade représentent une majorité relative : 42 %, contre 38 % qui pensent que l’état de santé des Français s’améliore. 20 % déclarent que selon eux, il est resté identique.
 Par ailleurs, 68 % des Français sont satisfaits de la qualité des soins en hôpital, mais une proportion croissante d’entre eux estime que la qualité des soins s’y est détériorée au cours des dernières années. Pour la première fois depuis l’introduction de la question dans le baromètre en 2010, les Français qui estiment que la qualité des soins hospitaliers en France s’est détériorée (43 %) sont au moins aussi nombreux que ceux qui pensent qu’elle s’est améliorée (42 %). 15 % considèrent qu’elle est restée identique.
Les Français très attachés au système public et universel d’assurance maladie

Une large majorité des Français (64 %) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale.  Les Français restent très attachés au système public et universel d’assurance maladie. Neuf Français sur dix souhaitent que le système « reste essentiellement public », et ils sont très largement d’accord (72 %) avec le principe de solidarité entre personnes malades et personnes bien-portantes, qui implique que « les personnes malades ne cotisent pas davantage » que les autres.

Bien que 85 % des Français estiment que « les dépenses sont trop élevées car le système n’est pas bien géré », quatre Français sur cinq pensent qu’il ne faut pas renoncer au monopole de la Sécurité sociale. 78 % des Français se prononcent enfin en faveur de l’universalité de l’assurance maladie, principe qui suppose qu’elle « bénéficie à tous sans distinction de catégorie sociale et professionnelle ».
Source : Dress