41% des Français ne sont pas allés chez leur dentiste ces 12 derniers mois

Selon une étude IFOP pour Webdentiste et l’Union Française pour la Santé Bucco-dentaire (UFSBD), les Français sont encore 41% à ne pas être allé chez leur dentiste ces 12 derniers mois. Contrairement aux idées reçues, la première raison de ce « rendez-vous manqué » serait le sentiment de « ne pas en avoir eu besoin » (48%), le sentiment de « non-priorité » (33%) avant le coût supposé d’une consultation (33%).
Si 91% des personnes interrogées ont bonne image de leur dentiste, ils sont 59% à le consulter au moins une fois par an (contre 52% en 2009). Néanmoins , ils sont encore 14% à ne pas avoir consulté depuis plus de 2 ans.
Néanmoins, plus d’un Français sur trois (35%) a déjà renoncé à des soins dentaires en raison du coût du traitement : les personnes ayant déjà dû y renoncer pour des raisons financières étant surreprésentées en Île-de-France (46%) et chez les personnes ne bénéficiant pas de couverture complémentaire (46%).
Contrairement aux idées reçues, la première raison de ce « rendez-vous manqué » est le sentiment de « ne pas en avoir eu besoin » (48%), le sentiment de « non-priorité » (33%) avant le coût supposé d’une consultation (33%). Suivent la peur du  dentiste (29%) et le manque de temps (23%).
“Ce suivi régulier pourtant fondamental à la préservation de leur capital dentaire. Cette consultation, intégralement prise en charge pour les 94,7% des Français qui bénéficient d’une couverture complémentaire, permet en effet le dépistage précoce de maladies carieuses et parodontales, puis la réalisation des soins conservateurs nécessaires sans supplément (radiographie, détartrage, soins conservateurs, dévitalisation)”, rappelle l’UFSBD.
Selon l’UFSBD, l’étude met en évidence que derrière ce renoncement économique énoncé se cache d’autres raisons. En effet, le manque d’implication et de motivation à débloquer le budget nécessaire aux soins expliquent également ces importants renoncements : 83% des Français pourraient changer d’avis avec une proposition de soins alternatifs, 73% avec de meilleures informations sur le reste à charge, et 63% avec des explications sur les conséquences de la renonciation des soins sur la santé.
La Présidente de l’UFSBD, le Dr. Sophie Dartevelle, estime qu’ « il est plus que jamais nécessaire d’expliquer les conséquences d’une absence de suivi pour la santé », et ajoute « les polémiques et clichés sur le coût de la santé dentaire conduisent à un amalgame entre consultation, soins conservateurs et traitements prothétiques. Cela contribue à dissuader les français de consulter régulièrement, et ainsi mène à une dégradation de la santé bucco-dentaire… qui elle, deviendra onéreuse à soigner ».
 Source : UFSBD