Poisson : ne pas en manger plus de deux fois par semaine

Le poisson est excellent pour la santé à condition de suivre les recommandations. Source de minéraux comme le phosphore et d’oligo-éléments, comme l’iode, le zinc, le cuivre, le sélénium et le fluor, mais aussi des vitamines A, D, E et certaines du groupe B, il peut aussi être contaminé par des polluants de l’environnement comme les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé en cas de surexposition.
Le poisson est riche en oméga 3 dits « à longue chaîne » (EPA, acide eicosapentaénoïque et DHA, acide docosahexaénoique) qui préviennent des maladies cardio-vasculaires et sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux.
Afin de s’assurer tous les bienfaits de la consommation de poissons et couvrir les besoins de la population en oméga 3 à longue chaine, tout en minimisant les risques de surexposition à certains contaminants, l’Afssa recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.
Autre conseil, il faut varier les espèces et les provenances et limiter sa consommation de poissons bio-accumulateurs de PCB (barbeau, brème, carpe, silure) à une fois par semaine. Ces recommandations sont valables pour les adultes et les enfants à partir de 10 ans. Pour les 3-10 ans, la part de poissons riches en oméga 3 peut être remplacée par du rouget, de l’anchois, ou du pilchard.
L’Anses rappelle que les PCB et les dioxines se retrouvent préférentiellement dans les poissons les plus gras (anguilles) ainsi que dans certains poissons bio-accumulateurs (barbeau, brème, carpe, silure), le méthyl-mercure dans les poissons prédateurs sauvages.
Source : Anses