Harpagophytum : la Griffe du diable au secours des rhumatismes

Ceux qui souffrent de douleurs rhumatismales et articulaires en ont peut-être déjà entendu parlé : la Griffe du diable – l’Harpagophytum de son nom scientifique – est une plante originaire des déserts du sud-est de l’Afrique. Après avoir longtemps été utilisée par les peuplades indigènes des steppes de la Namibie et du désert du Kalahari, elle est aujourd’hui proposée en complément alimentaire en Occident afin de soulager les douleurs liées à l’arthrose et aux rhumatismes au niveau des muscles et des tendons.
Plus précisément, les bienfaits de l’harpagophytum sont issus de ses tubercules secondaires. Cette solution naturelle est proposée en poudre sous la forme de comprimés ou de capsules prêts à avaler. En cas d’arthrose par exemple, un traitement de 2 à 3 mois est recommandé à raison de 600 mg à 1 200 mg par jour, à prendre au milieu des repas. Cependant, comme pour tout autre traitement même à base de plantes, il est IMPERATIF de demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien afin de vérifier qu’il n’y ait pas de contre-indications dans votre cas ou toute interaction médicamenteuse non désirée avec les autres médicaments que vous prenez habituellement. On sait notamment que la Griffe du diable est contre-indiquée en cas d’ulcère du duodénum ou gastrique ; idem pour les calculs biliaires.
Dans quels cas utiliser de l’harpagophytum en complément alimentaire ?
– douleurs arthritiques et lombaires arthritiques
– douleurs liées aux articulations, aux tendons ou aux muscles

Pour bénéficier pleinement de ses vertus santé, nous vous conseillons d’utiliser de l’harpagophytum bio. D’une part, la Griffe du diable issue de la culture biologique est réputée de meilleure qualité lorsqu’elle est transformée en poudre. D’autre part, l’harpagophytum commence à se raréfier. Du moins, étant donné qu’environ 700 tonnes par an sont actuellement vendues, rappelons que les ressources de cette plante sauvage ne sont pas inépuisables. L’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie ont d’ailleurs mis en place une politique qui tend à réguler sa récolte.