Allergie aux acariens : attention au printemps !

Les acariens seraient impliqués dans 60 à 70% des asthmes et des rhinites allergiques de l’enfant et du jeune adulte. Contrairement à certaines idées reçues, les acariens prolifèrent toute l’année (et pas uniquement en automne). Le printemps est une saison plutôt propice à leur prolifération avec  des habitations peu aérées et/ou surchauffées, ainsi qu’ une météo très humide.
De plus, l’arrivée des beaux jours annoncent souvent le retour des week-ends en famille dans des résidences secondaires qui n’ont pas été ouvertes durant tout l’hiver. Gare aux acariens qui y ont proliféré ! Un remède d’urgence : aérer, dépoussiérer, laver !
Pour lutter contre l’allergie aux acariens, des solutions existent :
Des mesures d’éviction sont indispensables : la réduction de l’humidité ambiante du logement via l’utilisation d’humidificateurs associée à une aération quotidienne, l’usage de housses de matelas et d’oreillers anti-acariens ou encore l’utilisation d’aspirateurs munis de filtres « haute efficacité pour les particules aériennes » (HEPA 13 ou 14).
Des traitements de première intention : les traitements symptomatiques permettent, comme leur nom l’indique, de soulager les symptômes.
La désensibilisation ou immunothérapie allergénique, traitement de seconde intention, permet de modifier l’évolution naturelle de la maladie et son effet persiste après l’arrêt du traitement. Elle diminue le risque de survenue de nouvelles sensibilisations et d’asthme. Elle nécessite que le patient soit motivé, la gêne subie suffisamment importante et le traitement symptomatique insuffisant et que l’interrogatoire permette de suspecter l’allergène, qui sera confirmé par les tests cutanés et/ou sanguins.
> renseignez-vous auprès de votre médecin allergologue
M.B. Source :  Stallergènes