Vers une évolution des métiers "verts" (biodiversité et services écologiques)

Si l’on connait bien les métiers liés à la nature dans les espaces protégés (parcs, réserves conservatoires, etc), les autres métiers qui font pourtant aussi partie de la filière biodiversité sont mal identifiés. C’est pourquoi le ministère signe une convention visant à identifier et valoriser les métiers de la biodiversité et des services écologiques.
Le Grenelle de l’Environnement précise que « les métiers de la biodiversité sont ceux dont l’activité principale est de contribuer à la connaissance, la gestion, la protection, la valorisation et la restauration de la biodiversité et ceux contribuant à la prise en compte des enjeux de biodiversité dans les autres activités économiques ».
Il s’avère par conséquent urgent de mieux connaître ce vivier d’emplois – 20 000 emplois aujourd’hui et 40 000 à l’horizon 2020– les compétences et les formations pertinentes afin de mieux valoriser les métiers stricto sensu, les professionnels qui ont d’ores et déjà choisi d’en faire leur métier, mais aussi les demandeurs d’emploi qui souhaitent les exercer.
Valérie Létard a donc signé une convention visant à structurer la filière « biodiversité et services écologiques » avec l’Atelier Technique des Espaces Naturels (GIP-ATEN) représenté par Yves Vérilhac, Directeur, et l’Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) représenté par Philippe Caila, directeur général.
Pour Valérie Létard «en impulsant des actions concrètes en terme d’identification des métiers, des formations et des besoins à venir, cette convention, viendra également donner un éclairage nouveau à l’année 2010, consacrée à la biodiversité. J’ai choisi de la signer au Cemagref au sein d’une équipe de chercheurs experts dans la biodégradation des déchets, avec les professionnels de la formation (AFPA) et les responsables de la gestion de la nature et de la protection de la biodiversité (ATEN), pour montrer toute la richesse d’une filière qui génère près de 20 000 emplois aujourd’hui et 40 000 à l’horizon 2020. »
Morgane Boileau
Source : Ministère de l’écologie et du développement durable