Varicelle : vacciner ou non ?

La vaccination contre la varicelle n’est pas indiquée pour les jeunes enfants en bonne santé. Contractée durant l’enfance, la varicelle est habituellement sans complications et entraine une protection à vie. Du fait de son caractère extrêmement contagieux, plus de 90 % des jeunes adultes sont immunisés.
Chez l’adolescent et l’adulte, la sévérité de la maladie augmente avec l’âge. Les formes sont plus importantes, plus diffuses, avec une fréquence augmentée de localisations pulmonaires et des encéphalites. Chez la femme enceinte, la varicelle représente un réel risque pour la mère compte tenu de la gravité des pneumopathies, et un risque de malformations foetales et de varicelles néonatales. C’est pour prévenir ces formes que la vaccination est recommandée. Il n’est pas toujours simple de savoir qui est ou non immunisé. En général, les patients le savent mais environ 90 % des adultes et des adolescents qui déclarent ne pas être immunisées le sont en réalité. En l’absence d’antécédent connu de varicelle ou si l’histoire en est douteuse, cette vaccination est recommandée chez les adolescents de 12 à 18 ans  et les femmes en âge de procréer, notamment celles ayant un projet de grossesse. Une contraception efficace de trois mois est recommandée après chaque dose de vaccin.  Faut-il vacciner les nourrissons ? Les résultats de la surveillance active de la varicelle menée aux Etats-Unis depuis la vaccination universelle en 1995, montrent qu’une vaccination généralisée des nourrissons induit certes une diminution de la varicelle mais s’accompagne d’un déplacement de l’âge de sa survenue. Cette évolution pourrait aboutir à une augmentation de l’incidence des varicelles chez les adolescents, les adultes, les femmes enceintes ou en post-partum.
Source : http://www.legeneraliste.fr
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