Vitamine C et jus de fruits

Alors qu’il suffit de boire du jus de fruits pour couvrir ses besoins en vitamine C, la dernière étude du CREDOC (*) révèle que ce n’est pourtant pas le cas pour plus d’un Français sur deux.
On parle bien de jus de fruits 100% fruits et non pas de jus à base de fruits… Lorsque les jus de fruits sont coupés avec de l’eau, que du sucre est ajouté, les apports nutritionnels sont alors nettement moins intéressants… Ici, lorsqu’on évoque le jus de fruits, qu’il soit fraîchement pressé ou bien issu d’un bouteille, ce dernier doit être 100% jus de fruits sans sucre ajouté. Les “bons ” sucres, nécessaires eux aussi à notre santé, étant naturellement contenus dans les fruits.

Le succès des jus de fruits auprès des jeunes

Si les adultes ne profitent pas suffisamment des jus de fruits pour atteindre leurs besoins en vitamine C, les enfants et les adolescents usent largement de cette méthode. En effet, ils sont à eux-seuls les premiers contributeurs en vitamine C chez les juniors puisqu’ils totalisent 37% de leurs apports journaliers en vitamine C. Malheureusement, le réflexe se perd à l’âge adulte et ne tombe plus qu’à 22%.

Des qualités nutritionnelles certaines

Les jus de fruits sont pourtant simples à consommer. Rappelons qu’un verre de jus de fruit correspond à une portion des 5 fruits et légumes recommandés par jour !
Autre atout majeur : leurs qualités nutritionnelles sont très proches des fruits entiers.

A quoi sert la vitamine C ?

Indispensable au bon fonctionnement de notre organisme, la vitamine C intervient dans le fonctionnement des vaisseaux sanguins, des os et de la peau. Si on l’associe souvent au tonus, c’est parce que la vitamine C joue un rôle important dans le fonctionnement des systèmes immunitaires et nerveux, ainsi que dans l’absorption intestinale du fer. En piégeant les radicaux libres responsables du stress oxydatif, elle aide notre corps à mieux fonctionner. Elle participe aussi à la synthèse du collagène.
M.B. Source : UNIJUS * étude CCAF menée par le CREDOC menée selon la méthode des quotas, d’octobre 2012 à juillet 2013, auprès de 918 enfants de 3 à 20 ans et 1 121 adultes de plus de 21 ans.