Quick halal : business et polémiques

Le PDG de Quick France, Jacques-Edouard Charret, a confirmé l’extension de l’offre halal à 14 restaurants, dont ceux de Strasbourg-Hautepierre et de Kingersheim (Haut-Rhin), en plus des 8 déjà testés depuis la fin 2009.
 Désormais, l’établissement strasbourgeois ne sert plus que des burgers à base de bœuf et de volaille abattus selon les rites musulmans. Et le bacon est remplacé par de la dinde fumée. La formule halal est donc disponible dans 14 nouveaux restaurants, ce qui porte leur nombre à 22, soit six pour cent du réseau en France.
A Roubaix (Nord), lors du lancement test du Quick halal, des élus étaient montés au créneau, dénonçant une dérive communautariste. Le maire avait même porté plainte contre la chaîne de restaurant pour « discrimination ».
Mais l’idéal aurait été de laisser le choix à nos concitoyens. Plus circonspect, le maire de Strasbourg, Roland Ries, a jugé « inopportune » la décision de la chaîne Quick d’ouvrir de nouveaux restaurants exclusivement halal, car elle conduit selon lui à la « communautarisation » au détriment de la « mixité ». Les autorités musulmanes se montrent quant à elle plutôt prudentes, estimant sobrement qu’il s’agit d’ «une initiative intéressante pour la communauté ».
Côté bilan, c’est, semble-t-il, très positif: « doublement des ventes » et fréquentation en hausse, selon le président de Quick, qui parle de  « réussite commerciale ».  
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