Pilules de 3ème et 4ème génération : les ventes chutent de 48%

Selon le dernier point de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le suivi des ventes jusque fin avril 2014 confirme le changement des habitudes des femmes vis-à-vis de la contraception. Une diminution très forte (- 48%) de la vente des pilules de 3ème et 4ème génération et une augmentation (+32%) de la vente des pilules de 1ère et 2ème génération sont observées.
La diminution globale des ventes générales de pilules est de l’ordre de 5,6%. L’ANSM note une augmentation parallèle de 26% des ventes d’autres dispositifs (implants, dispositifs intra-utérins (DIU) avec et sans progestatif) avec un attrait pour le DIU au cuivre confirmé puisque ce dispositif a vu ses ventes augmenter de 45%. Au cours de cette période, les ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) ont très peu diminué (- 0,5%).
De janvier à avril 2014, le ratio des ventes de contraceptifs oraux combinés (COC) de 1ère et 2ème génération par rapport aux COC de 3ème et 4ème génération a atteint les 79% versus 21% alors qu’il était précédemment de 52% versus 48%.
“Ce nouveau point d’étape confirme que les femmes et les prescripteurs privilégient les contraceptifs qui présentent des risques thromboemboliques les plus faibles et qu’ils ont pris en compte de façon durable les recommandations émises par l’ANSM”, estime l’agence.
L’ANSM rappelle qu’elle a mis à disposition des femmes début janvier 2014 un document « Vous et vos contraceptifs estroprogestatifs » pour les aider à mieux connaitre les effets indésirables et les signes cliniques qui doivent les alerter. Cette brochure est diffusée par les pharmaciens, les médecins et est disponible sur le site internet de l’ANSM, de la CNAMTS (AMELI.fr) et de la HAS.
Source : ANSM