« 6 Femmes 6 Nouvelles » : les serviettes hygiéniques Vania jouent les éditeurs

Les serviettes hygiéniques Vania Optima Air se lancent dans l’édition de nouvelles… en tout cas, pendant six semaines, de mi-mars à fin avril ! 6 auteurs féminins connus relatent 6 tranches de vie très féminines ; à découvrir en cadeau dans ces paquets de serviettes extrafines. Extraits.

Week-end dans le passé
, Isabelle Alexis

« A-t-on déjà vu à la Une de Santé Magazine, un ‘Spécial n’importe quoi pour secrétaire sans le sou essayant l’anorexie’ ? ». Une ancienne camarade de classe organise un week-end en Normandie. Sept invités qui ne se sont pas vus depuis vingt ans. Qui a réussi sa vie ? Qu’est devenu son premier amour ? C’est ce que Muriel va découvrir : « Comment allait-elle expliquer à ses anciens copains qu’elle était mère célibataire, petite employée dans une entreprise de pâte à modeler qui allait être délocalisée à Shanghai l’année prochaine, et que ce serait probablement très dur de s’y rendre en RER… ».
Une journée ordinaire, Virginie de Clausade
« Elle avait eu l’étrange sensation de se réveiller. Elle venait de quitter sa vie rêvée pour celle des vivants ». Après dix-sept ans de bons et loyaux services auprès de son mari et de sa fille, Marie-Line se réveille un matin avec une seule possibilité : fuir la routine qui a fini par la définir. Voilà une journée ordinaire pas tout à faire comme les autres : « Sa fille et son mari dormaient encore, elle s’était retrouvée dans sa cuisine, comme tous les matins, pour préparer le petit déjeuner de sa maisonnée. Elle avait allumé la lumière, fermé la porte pour ne pas faire trop de bruit, mis la table et, devant le café, le poids de la routine lui avait semblé harassant. Elle était incapable de continuer ».
Supermarché, Carole Fives
« D’ici, Paul lui semblait tout minus, tout gris. La vie avec lui, étriquée, inutile. Heureusement qu’ils ne voyaient moins souvent, l’amour, quelle perte de temps ! » Au moment où elle devient propriétaire, Mélina rencontre Paul. Au fur et à mesure qu’elle tente d’investir son nouveau logement, le couple qu’elle forme avec Paul va lentement se déliter. Nos amours vécues sont rarement nos amours rêvées : « Mais c’était trop demander à Mélina d’accompagner Paul pour regarder X-men, le Retour, et chacun avait finalement vu son film de son côté. Pourquoi pas ? Ca ne changeait pas grandchose,après tout… s’était-elle dit en rejoignant Paul sur le grand parking silencieux… ».
Vivre sa vie, Barbara Israël
« Pour une fois, je préfère avoir l’air de ce que je suis vraiment, être dans ma vérité même si ma vérité est pleine de larmes ». Sur la Côte d’Azur, une trentenaire partage l’appartement d’un ami dont elle est amoureuse. Jusqu’au jour où une jolie jeune femme vient semer la zizanie dans ce duo fragile. Vivre sa vie n’est pas toujours le choix le plus simple : « Je me disais qu’à force de côtoyer d’autres filles, Yvan se rendrait compte que j’étais faite pour lui. Je comptais sur l’évidence révélée par le contraste. A l’époque, mon état d’esprit était aussi serein que mon ego était surdéveloppé. Qu’Yvan ne me voie pas autrement que comme une amie ne pouvait être qu’un simple malentendu ».
Une aube, Agnès Michaux
« Ramassé pour toi sur la plage / et aussi bizarre que cela puisse paraître / Je t’aime, Greluche ». Dawn appuyait ses lèvres contre le cou délicieux du célèbre écrivain avec qui elle vivait depuis bientôt vingt ans, pensant qu’elle aurait pu mourir à cet instant tant la vie lui semblait si merveilleuse. Mais cet été-là, le temps et les sentiments allaient subir une étrange métamorphose : « Une fois dans le couloir, elle entendit la clef tourner dans la serrure de la porte du bureau. Ce fut à cet instant qu’elle comprit. Il ne plaisantait pas. Cette fois-ci, il ne lui avait rien dit, il n’avait pas lâché le moindre indice. Elle ignorait tout du livre qui allait lui voler son été».
Ressources humaines, Maud Tabachnik
« (…) l’amitié doit savoir prendre des risques. C’est un des derniers espaces d’altruisme dans ce monde d’égoïste ». Dans le monde de l’entreprise, une très belle histoire de femmes confrontées au harcèlement et aux inégalités entre les sexes. Un soupçon de suspens dans les couleurs d’une société moderne : « Elle ne répondit pas et appela l’ascenseur. Le temps qu’il arrive elle sentit la présence de Germon dans son dos et comprit ce qu’avait voulu dire son amie ».
Morgane Boileau – Source : Vania