Risque de dengue et de chikungunya : les particuliers doivent participer au plan anti-moustique

Pour éviter une épidémie de dengue ou de chinkungunya dans le Sud de la France, les autorités sanitaires réitèrent leur plan “anti-moustique”. L’été dernier, 4  personnes avaient été contaminées suite à une piqûre du moustique Aedes albopictus : 2 cas de dengue et 2 cas de chikungunya avaient été révélés dans les Alpes-Maritimes et le Var. Chacun doit agir pour limiter leur prolifération, y compris la population. Mode d’emploi.
En effet, bien qu’originaire d’Asie, le moustique “Aedes albopictus” s’est implanté ces dernières années dans les départements des Alpes-Maritimes (depuis 2004), de Haute-Corse (2006), de Corse du Sud et du Var (2007), des Alpes de Haute-Provence (2010) et dans certains quartiers de Marseille (2010). Il est capable de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya.
Pour prévenir et limiter ce phénomène, les autorités sanitaires françaises réitèrent chaque année depuis 2006 à l’approche de l’été un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine :
– inciter les personnes résidant dans les zones où la présence du moustique est avérée de détruire autour et dans leur habitat toutes les sources d’eau stagnantes, gîtes potentiels de reproduction des moustiques (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.). Objectif : limiter la prolifération de l’espèce près des habitations.
– une surveillance des populations de moustiques renforcée à partir du 1er mai dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s’implanter. Objectif : ralentir la progression de l’implantation de l’espèce.
– une surveillance renforcée des cas humains (notamment les voyageurs basée sur le signalement des cas suspects) à partir du 1er mai dans les zones où la présence du moustique est avérée. Objectif : éviter la transmission de la maladie à d’autres personnes.
> Plus d’infos pour les habitants du Sud de la France : renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre département; des informations sont mises à votre disposition
Morgane Boileau – Source : Ministère de la Santé