Plus de 60% des étudiants affirment souffrir d’au moins un trouble du sommeil

Insomnies, réveils nocturnes, nuits courtes… Plus de 60% des étudiants affirment souffrir d’au moins un trouble du sommeil.
À l’occasion de la 18ème Journée Mondiale du Sommeil qui se déroulera le 16 mars prochain, la SMEREP dresse un portrait alarmant des troubles du sommeil des étudiants et des lycéens. Sa solution ? Des ateliers pour orienter et conseiller les jeunes dans leur quête du sommeil.
Selon l’étude santé conduite par Opinion Way pour la SMEREP(1), 62% des étudiants déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil, un chiffre en hausse comparé à 2016 (58%). Parmi eux, 41% ont des difficultés d’endormissement, 25% des réveils nocturnes et 21% souffrent d’insomnies.
Dans le cadre de son parcours de prévention santé, la SMEREP a mis en place au sein de son accueil Saint-Michel, des ateliers gratuits et ouverts à tous. Les étudiants et lycéens pourront être informés et sensibilisés de manière ludique, notamment sur leur besoin de sommeil, et plus généralement sur la manière de concilier, rythme étudiant et sommeil.
« Le sommeil joue un rôle fondamental sur le bien-être et la santé, c’est pour cela que la SMEREP s’engage à conseiller et orienter les étudiants et lycéens lors d’ateliers les aidant à comprendre ce qui peut influencer leur sommeil et les manières dont l’améliorer. En agissant de manière préventive, la SMEREP souhaite également prévenir tous comportements à risque, comme la prise de médicaments aidant au sommeil. Pour tenter de remédier à ce problème, une brochure est notamment disponible sur www.smerep.fr/prevention », commente Hadrien Le Roux, Président de la SMEREP.

Visuel SMEREP

 
1 quart des étudiants dort moins de 6 heures par nuit
Parmi ces étudiants en proie à des troubles du sommeil, 67% affirment que le stress lié aux études est à l’origine de leurs difficultés nocturnes. Ce chiffre atteint même 71% si l’on fait un focus sur l’Ile-de-France. Les problèmes affectifs (37%) et les problèmes familiaux (22%) font également partie des raisons citées par le panel.
Côté lycéens, ils sont près de la moitié à déclarer avoir au moins un trouble du sommeil suite au stress (46%). Parmi eux, 35% souffrent de difficultés d’endormissement et 15% de réveils nocturnes. Les raisons sont les mêmes que pour les étudiants avec 59% des lycéens français stressés par leurs études, puis, près de 50% qui pensent à ce qu’ils ont à faire le lendemain ou dans la semaine.
Ces phénomènes sont amplifiés par la très faible durée du sommeil. Une difficulté majoritairement ressentie par les jeunes puisque, près de 70% des lycéens ne dorment qu’entre 6 et 8 heures par nuit et près de 20% dorment moins de 6 heures ! Ces chiffres augmentent encore dès l’entrée en études supérieures, puisque les étudiants d’Ile-de-France, sont plus de 25% à dormir moins de 6 heures par nuit.
 Mercredi 14 mars 2018 de 10h à 16h
SORBONNE UNIVERITES – 4 place Jussieu 75005 Paris – au sein de l’espace de vie étudiante.
À disposition des étudiants :
•    Deux masseurs shiatsu
•    Accès libre à la documentation sur le sommeil et le bien être dans son corps.
•    Espace dédié : Possibilité de réaliser une séance de 40 minutes de sophrologie.
(1) Etudes Opinion Way pour la SMEREP réalisées selon deux questionnaires en ligne du 20 avril au 21 mai 2017 auprès de 701 étudiants d’Île-de-France et 500 étudiants de toute la France, et du 20 avril au 21 mai 2017 auprès de 400 lycéens d’Ile-de-France et 412 lycéens de toute la France
Source et visuel: SMEREP