Sports : les inégalités hommes-femmes perdurent

À l’occasion de la Journée Internationale de lutte des femmes pour l’égalité des droits, la sixième édition du baromètre Sport Santé de la Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) dévoile qu’en 2017, les inégalités hommes-femmes dans la pratique sportive se creusent.
En effet, si les femmes consacraient 54 minutes de moins à la pratique sportive que les hommes en 2016, elles y consacrent 1h06 de moins en 2017, soit une différence de 12 minutes d’une année à l’autre !
Si la pratique sportive semble être aujourd’hui une priorité pour les Français, tant pour leur forme physique, que pour leur moral, il semble que les femmes peinent de plus en plus à y consacrer du temps !
Parmi les Français qui affirment pratiquer une activité physique régulière (64%), les femmes déclarent n’y consacrer que 2H54 (3H en 2016) par semaine contre 4H (3H54 en 2016) pour les hommes.
     • La différence se fait dès la jeunesse : les hommes de 15-24 ans pratiquent 4H18 par semaine contre 3H18 pour les femmes du même âge ; 

     • Chez les plus de 60 ans : les hommes consacrent 4H42 au sport contre 3H06 pour les femmes, et c’est là que l’écart est le plus important.
Les Françaises se sentent moins en forme que les Français
Comme ces 3 dernières années, les femmes s’attribuent une note plus faible que les hommes concernant leur état de forme (à la fois physique et mental) : 6,5/10 versus 6,8/10 pour les hommes. Mais cette note a légèrement augmenté en un an (6,1/10 en 2016).
« Notre Fédération, non compétitive, compte 510 000 licenciés et accueille majoritairement des femmes (92%). Cependant, nous sommes conscients que trop de Françaises manquent encore de temps aujourd’hui pour pratiquer une activité physique et sportive. A la fois investies dans leurs vies professionnelle, personnelle et familiale, elles peinent à trouver des moments pour elles, des moments pour faire du sport, pour se sentir bien.”, commente Françoise Sauvageot, Présidente de la FFEPGV.  “A la FFEPGV, notre vocation est de permettre l’accès au sport pour le plus grand nombre, et ces femmes en font partie ! Pour cela, nous avons adapté les horaires de certains de nos cours, en développant notamment de nouveaux créneaux sur la pause méridienne. En complément de notre fort maillage territorial (plus de 6000 clubs à travers l’hexagone) et de nos prix (de 80 à 120 euros par an en moyenne selon les clubs), ces horaires adaptés renforcent l’accessibilité que nous souhaitons proposer à ces femmes actives ! », poursuit-elle.
*Enquête menée par Ipsos sur Internet du 12 au 16 décembre 2016 auprès d’un échantillon de 1 802 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française, âgée de 15 ans et plus.
**Enquête menée par Ipsos sur Internet du 11 au 18 décembre 2013.
 Source : FFEPG