Santé : 30% des Français sont en surpoids

Selon les résultats de l’étude MGEN « Habitudes de vie et surpoids », 3 Français sur 4 s’estiment en bonne santé. Pourtant 1 sur 2 est en surpoids et 16% sont obèses.
Diabète, maladies cardiovasculaires et respiratoires, hypertension… L’obésité a des conséquences dramatiques sur la santé. L’épidémie se répand dans le monde et en France où 16% de la population est obèse.
Selon les résultats de l’étude « Habitudes de vie et surpoids », 76% des Français se considèrent être en bonne santé. Or il s’avère que 30% sont en surpoids et 16% obèses. L’obésité touche davantage les inactifs (20%), les 50-64 ans (21%). Les plus épargnés sont les jeunes (18-24 ans : 9%) et les CSP + (9%).
49% des obèses souffrent de troubles du sommeil
Les Français dorment en moyenne 7h par nuit (un besoin qui diminue avec l’âge). Le réveil est plus difficile pour les jeunes qui sont nombreux (71% des 18-24 ans, 68% des 25-34 ans) à se sentir encore fatigués et endormis le matin.
Au total, 1/3 des Français déclarent avoir des problèmes de sommeil. En cause ? Les problèmes de poids ! 49% des obèses et 60% des personnes considérées comme maigres souffrent de troubles du sommeil, alors que 70% des individus de corpulence normale sont exemptés.
Enfin, 1/4 des Français se sentent fréquemment stressés. Les femmes sont plus affectées (1/3 se déclarent fréquemment stressées) que les hommes qui sont au contraires 42% à être rarement ou jamais envahis par le stress.
86% des Français estiment qu’ils ont une « bonne alimentation »
Seuls 20% des obèses considèrent leur alimentation « plutôt mauvaise ». Une « bonne alimentation » sous-entendue comme variée et équilibrée (73%) et composée de produits frais (43%). Un « bon produit » est d’abord frais (62%), de bonne composition (39%) et a bon goût (39%). Le prix est un élément important pour la moitié des jeunes (49% des 18-24 ans), tandis que les plus âgés sont plus sensibles à l’origine du produit ou à son mode de production.
 60% des Français respectent la tradition des 3 repas par jour, tandis que le midi semble être le moment le plus propice pour prendre un repas. Par ailleurs, 1/3 des Français déclarent aimer manger entre les repas. Le dîner plus que le déjeuner apparaît comme un moment de convivialité : 52% des Français disent déjeuner régulièrement seuls, ils ne sont plus que 34% au dîner.
S’ils pouvaient diminuer la consommation de certains aliments, le choix des Français se porterait en priorité sur les produits sucrés (43%), en particulier parmi les femmes. 11% des interrogés disent manger au moins 1 fois/semaine dans un fast-food. Cette proportion augmente logiquement chez les jeunes et diminue chez les personnes âgées.
Les Français déclarent manger en moyenne un peu plus de 3 fruits et légumes par jour. Ils sont près de la moitié à trouver difficile d’en consommer au moins 5, ce qui paraît cohérent avec leur consommation actuelle. Enfin, 23% des Français ont déjà consulté un diététicien. Cette proportion passe à 42% chez les personnes obèses.
Près d’1/3 des Français privilégient la marche à pied dans leurs déplacements quotidiens et 2/3 déclarent pratiquer une activité sportive. Les personnes obèses sont moins de la moitié (49%) à faire du sport. Le top 3 des plus prisées : la marche à pied (37%), le vélo (16%) et la natation (13%). Ces sports sont pratiqués de manière régulière (au moins 1 fois par semaine dans 70% des cas), durant 3h en moyenne. À noter que les inactifs sont les plus assidus au sport !
Les Français intéressés par le remboursement d’activités sportives
À la quasi-unanimité, les Français se déclarent bien informés en matière de sport (91%) et de nutrition (84%). Les médias (77%) et en particulier Internet (49%) sont les sources d’information privilégiées.
En matière d’accompagnement, les Français seraient principalement intéressés par le remboursement d’activités sportives (70%), des informations sur l’activité physique ou le sport (64%) et, dans une moindre mesure, des contacts de nutritionnistes proches de chez eux (52%)
L’étude révèle que 73% des Français jugent leur mutuelle légitime pour leur proposer un accompagnement en matière de prévention santé et d’activité physique ou de nutrition (pour 67%).
Étude réalisée auprès d’un échantillon de 2339 personnes dont un panel de 1001 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et 1338 adhérents MGEN. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.